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Bataille judiciaire autour de la démolition de la maison de Marilyn Monroe
information fournie par Le Figaro 12/05/2024 à 14:26

Acquise pour 8,4 millions de dollars l’an passé, la propriété où est décédée Marilyn devait être démolie par ses acheteurs avant d’être protégée par Los Angeles. Mais les acheteurs contre-attaquent en justice estimant que les lieux n’ont rien d’historique.

Démolira ou démolira pas? Voici quelques mois déjà que cette propriété du quartier chic de Brentwood, à Los Angeles , est au cœur d’une bataille juridique à rebondissement. Si la bâtisse de style hacienda, n’a ni un charme exceptionnel ni des dimensions particulièrement imposantes, elle retient l’attention car c’est la seule maison qu’ait jamais possédée Marilyn Monroe, et c’est là que l’on a retrouvé son corps sans vie en août 1962. Alors forcément lorsque les derniers acquéreurs de cette propriété qui ont déboursé 8,4 millions de dollars (7,8 millions d’euros) pour se l’offrir ont fait connaître leur intention de la démolir, cela a fait grincer les dents des protecteurs du patrimoine.

Les acheteurs, l’héritière Brinah Milstein et son mari, l’ex-producteur de télé-réalité Roy Bank, se préoccupent très peu de l’histoire de la blonde platine. Ce qui les intéresse, c’est la propriété mitoyenne à leur villa de près de 600 m² qu’ils se sont offerte pour 8,2 millions de dollars (7,6 millions d’euros) en 2016. L’occasion de reconstruire une demeure entièrement neuve sur près de 4000 m² de terrain. Sauf que les autorités locales de Los Angeles n’ont pas tardé à s’en mêler, votant à l’unanimité une protection du bâtiment, annulant du même coup toute possibilité de permis de démolir.

Nuisance pour le voisinage

Selon le site spécialisé Robb Report, les propriétaires contre-attaquent désormais , estimant que cette interdiction de démolition est inconstitutionnelle et masquerait tout simplement des machinations municipales pour obtenir la protection d’un bâtiment qui ne le mérite absolument pas. À l’appui de leurs affirmations, ils expliquent que la propriété en question a connu 14 propriétaires successifs depuis le décès de Marilyn et que les lieux ont été fortement modifiés au cours de ces soixante années. Près d’une douzaine de permis de construire modificatifs ont été accordés, si bien que: «Il n’y a pas la moindre pièce de la maison qui comporte un quelconque souvenir matériel du passage de Mme Monroe dans ces murs, pas un meuble, pas un éclat de peinture, pas un tapis, rien» , selon la plainte déposée. Par ailleurs, les propriétaires soulignent que la propriété est aussi source de nuisances pour le voisinage au vu des nombreux fans, curieux et autres visites en autobus qui s’arrêtent régulièrement devant le portail de la demeure pour y prendre quelques photos.

Il faut pourtant reconnaître que si l’intérieur a sans doute beaucoup changé, notamment la cuisine et les salles de bains, l’extérieur reste très proche de ce qu’il était dans les années 60. Par ailleurs, Robb Report rappelle que bon nombre d’éléments distinctifs de la demeure de la star ont été conservés, tels que les fenêtres à battants, le sol en carreaux de terre cuite ou encore les poutres apparentes. Rappelons que la star de «Certains l’aiment chaud» ou des «Désaxés» avait orné sa maison d’un blason arborant la citation latine «Cursum Perficio», «Mon voyage se termine ici». En espérant que le voyage de sa dernière demeure ait encore l’occasion de se prolonger.

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