L’Île-de-France est la région où la prime était la plus élevée avec un prix moyen annuel de 771 euros. (Illustration) (PublicDomainPictures / Pixabay )
Assurer son véhicule a coûté plus cher en 2023, selon l’étude annuelle du comparateur Assurland, dévoilée par Le Parisien , ce mardi 30 janvier 2024. Ainsi, la prime annuelle d’assurance automobile a augmenté de 3,3 % en moyenne l’an passé, s’établissant à 651 euros. Cette hausse s’explique notamment par celle des coûts de réparation, qui ont bondi de 8,42 % au premier semestre 2023, selon l’association SRA (Sécurité et réparation automobile).
De 503 à 771 euros
Cette étude fait également apparaître une forte disparité entre les régions. Et c’est la Bretagne qui semble s’en sortir le mieux, avec une prime annuelle moyenne de 503 euros. C’est légèrement moins que les Pays de la Loire (540 euros) et la Nouvelle Aquitaine (558 euros). Les régions Centre Val de Loire, Bourgogne Franche Comté, Normandie et Grand Est suivent avec un prix moyen en deçà des 600 euros.
En 2023, le coût de la prime annuelle était de 602 euros en Occitanie, 652 euros dans les Hauts-de-France et 667 euros en Auvergne Rhône Alpes. Les habitants de Provence Alpes Côte d'Azur et d’Île-de-France sont ceux qui ont payé le plus cher, avec respectivement des tarifs à 733 et 771 euros. À noter qu’à Paris, le prix moyen n’était que de 601 euros, mais il grimpe au niveau régional à cause d’autres départements comme la Seine-Saint-Denis ou le Val-de-Marne qui affichent une prime à plus de 800 euros.
Une tendance qui se poursuit en 2024
Cette différence de prix entre régions est liée, d’une part, aux « statistiques sur les vols de voitures » qui changent d’un secteur à l’autre, selon Olivier Moustacakis, cofondateur d’Assurland, mais également à leurs taux d’accidents graves non mortels, comme l’indiquent les statistiques de l’Office national interministériel de la sécurité routière.
Cette année, la hausse de la prime d’assurance auto devrait se poursuivre, selon les experts. « L’augmentation pour 2024 devrait être autour de 3,5 % » , a précisé Olivier Moustacakis. La faute à une baisse de l’exonération de taxe spéciale sur les conventions d’assurances (TSCA) ainsi qu’une augmentation de la taxe « Cat Nat », servant à financer le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles.
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