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Agirc-Arrco : les jours du malus sur les retraites complémentaires du privé seraient comptés
information fournie par Boursorama avec Newsgene 07/09/2023 à 13:55

Les employés du privé sur le point de partir en retraite ont vu leur âge de départ passer de 63 à 65 ans. (illustration) (Alexas_Fotos / Pixabay)

Les employés du privé sur le point de partir en retraite ont vu leur âge de départ passer de 63 à 65 ans. (illustration) (Alexas_Fotos / Pixabay)

Des négociations entre les partenaires sociaux entamées mardi 5 septembre pourraient bien acter la fin de la décote de 10% appliqué pendant trois ans à la pension de retraite complémentaire des salariés du privé ne travaillant pas une année supplémentaire. La mesure avait été prise pour aider financièrement le régime Agirc-Arrco mais celui-ci dispose aujourd'hui d'importants capitaux.

L’entrée en vigueur de la réforme de la retraite le 1er septembre 2023 a entraîné le report de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans. Il devrait même être repoussé à 65 pour les salariés du privé puisque le système de retraite complémentaire entraîne pour eux depuis 2019 une obligation de travailler une année de plus s’ils souhaitent toucher l’intégralité de leur pension. Mais cette spécificité pourrait bien être abandonnée, explique Europe 1 .

Les salariés proches de la retraite pénalisés

S’ils ne restent pas en poste un an de plus, les salariés concernés subissent actuellement une décote de 10% du montant de leur pension complémentaire pendant trois ans. Des négociations entre les partenaires sociaux entamées mardi 5 septembre devraient cependant acter la fin de ce malus. Ce dernier s’avérait particulièrement difficile à accepter pour les employés du privé sur le point de prendre leur retraite.

Pour eux, l’âge du départ passait en effet de 63 à 65 ans, même se le nombre de trimestres de cotisation leur donnait droit à une pension entière. Un élément devrait tout particulièrement favoriser la disparition de la décote. Ce dispositif avait été mis en place pour redresser la situation financière du régime Agirc-Arrco, mais ce dernier est désormais en bien meilleure forme. Ses réserves s’élèvent en effet à 66 milliards d’euros.

Le patronat prêt à la suppression de la décote

Reste que le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) ne s’est pas officiellement prononcé sur la question, même s’il s’est dit ouvert à un accord supprimant le malus. « Il n’est pas question que les salariés soient pénalisés par un malus de 10% sur leur retraite complémentaire, a quant à elle commenté Pascale Coton, négociatrice du syndicat CFTC à l’Agric-Arrco. Et pour les retraités actuels, nous demandons également qu’on ne leur fasse plus subir la décote ».

3 commentaires

  • 08 septembre 10:41

    D'accord a la supression du malus ,et remboursement des mois impactés ...


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