Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer
Retour au sujet SICAV et FCP

SICAV et FCP : 2 candidats "épouvantails" !

11 avr. 2017 12:21

11.04.17 Les Echos

Deux candidats épouvantails

La montée de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages inquiète les investisseurs autant que le risque Le Pen. L’euro et les marchés obligataires sont sous pression, alors que l’écart de taux avec l’Allemagne grimpe de nouveau.

Pour les investisseurs, c'est un peu l'invité surprise de cette campagne électorale, celui qu'on n'attendait pas. Jean-Luc Mélenchon, longtemps cinquième dans les sondages, fait une poussée remarquée , l'un d'eux le créditant de 18 % d'intentions de vote, juste devant François Fillon. Après le « risque Le Pen » , les investisseurs vont-ils devoir intégrer un « risque Mélenchon » ? C'est un peu ce qu'ils ont commencé à faire. Pour preuve, le « spread » France Allemagne - c'est-à-dire l'écart du taux à 10 ans - a brutalement augmenté à 70 points de base.

« Même si cette progression ne remet pas en cause l'idée d'un second tour entre Le Pen et Macron, la vitesse de la hausse de Mélenchon dans les sondages pourrait mettre la pression sur la dette française ». « Il existe encore un fossé entre lui et les deux principaux candidats, approuve-t-on à la Deutsche Bank, mais il est important de regarder si ce moment positif pour Mélenchon se poursuit et si l'écart se rétrécit encore. » Avec le risque que se dessine alors ce qui serait le scénario noir pour les investisseurs : une confrontation au second tour entre deux candidats épouvantails, Le Pen et Mélenchon. « Un scénario qui ne relève pas de la fantaisie », avertit Aurel BGC.

Le programme de Mélenchon a de quoi inquiéter les marchés, au-delà même de la rhétorique euro-sceptique qu'il partage avec le Front national. Notamment en matière fiscale : il souhaite instaurer une taxation à presque 100 % des revenus supérieurs à 20 fois le revenu médian. La montée en puissance de Mélenchon accentue les incertitudes à deux semaines du premier tour. Chez Citi, on souligne qu'en prenant en compte la marge d'erreur et les sondages, « chacun des quatre principaux candidats peut, en théorie, se qualifier pour le second tour ».

La France pourra-t-elle garder la confiance de ses partenaires européens ?

La présidentielle devrait donc rester au centre des préoccupations, d'autant que le vainqueur ne sera pas au bout de ses peines, selon Lombard Odier. Dans un contexte de « déficit budgétaire chronique, d'impôts élevés et de dépenses publiques qui représentent 57 % du PIB, notre principale inquiétude n'est pas que madame Le Pen remporte l'élection et sorte la France de la zone euro, mais que, en raison d'une coalition volatile, la France abandonne les réformes et perde la confiance de l'Allemagne et de ses autres partenaires européens ».

Après la victoire de Trump, la dette française était surtout malmenée par les fonds spéculatifs . Aujourd'hui, des investisseurs de long terme la délaissent : les Japonais ont cédé (en net) l'équivalent de 13,6 milliards de dollars d'obligations en février. Du jamais-vu depuis au moins 2005, selon
Bloomberg.

https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0211960 881668-melenchon-le-nouveau-risque-francais-2078977.php

3 réponses

  • 13 avril 2017 08:21

    Percée de Mélenchon : les banquiers prédisent «un
    cataclysme»

    http://www.leparisien.fr/elections/presidentielle/percee-de-melen chon-les-banquiers-predisent-un-cataclysme-13-04-2017-6850209.php

    Le leadeur de la France insoumise à l'Elysée ? L'hypothèse n'est désormais plus à exclure.

    Les milieux économiques n'hésitent pas à parler de «cataclysme» et tremblent à l'idée de voir Jean-Luc Mélenchon accéder au deuxième tour de la présidentielle. « Il est a priori sympathique, mais il propose des solutions extrêmement violentes pour l'économie tricolore, tacle Philippe Waechter, chef économiste de Natixis Asset Management. Son programme ferait basculer la France dans un système potentiellement très instable. » Tour d'horizon des mesures qui inquiètent les marchés et les milieux économiques.

    Le Contrôle des mouvements de capitaux

    En cas de victoire de la France insoumise, les capitaux sortants seraient lourdement taxés et un contrôle global des mouvements serait effectué par l'Etat. Déjà, de gros portefeuilles ont quitté l'Hexagone. « Ces personnes fortunées veulent protéger leur épargne et s'assurer qu'elle ne serait pas bloquée en cas de victoire d'un candidat comme Jean-Luc Mélenchon, assure Vincent Cudkowicz, le directeur général de la société de placements financiers Bien prévoir. On peut aussi imaginer que si Mélenchon était élu, de grands acteurs internationaux envisageraient rapidement de quitter la France pour les mêmes raisons. Ce serait un scénario à la vénézuélienne : la France serait isolée et les grandes entreprises fuiraient le territoire. »

    La refonte des traités européens

    Il le martèle à chaque débat : Jean-Luc Mélenchon promet une refonte des traités européens, couplée au rejet des accords de libre-échange (Tafta avec les Etats-Unis, CETA avec le Canada...). Sa défiance vis-à-vis de l'Union européenne s'articule avec une remise en cause de l'euro. Pour Philippe Waechter, c'est là que le bât blesse : « Jean-Luc Mélenchon parle de nouvelle monnaie commune, sans que l'on sache bien de quoi il s'agit... Surtout, rien ne garantit que cette nouvelle devise suscite la confiance des ménages, des entreprises et des investisseurs étrangers. »

    Le Rachat de la dette par la Banque centrale européenne

    « Totalement illusoire », selon Vincent Cudkowicz, le directeur de Bien prévoir, cette mesure interpelle le secteur financier. « Cela revient à dire : nous annulons la dette publique pour pouvoir recommencer de plus belle, estime Philippe Waechter. Or, cela aurait pour effet de faire s'envoler les taux auxquels la France emprunte sur les marchés financiers ».

    L'augmentation des salaires

    Une fois à l'Elysée, le candidat de la France insoumise promet une hausse du smic de 16 %, l'augmentation du point d'indice des fonctionnaires... « Cela ne poussera pas les investisseurs à embaucher, ni à miser sur la France », note Vincent Cudkowicz.


  • 21 avril 2017 15:25

    Bonjour Mareva,

    Je tente un pronostic, le nom du ou de la prochain(e) président(e) commencera par Ma.... suivi de 4 lettres.

    Comme Mareva ;o)))


  • 20 juin 2017 15:20

    Bonjour Verorang,

    Pronostic excellent comme d'habitude ! ce n'était pourtant pas si facile quand tu l'écrivais le 21.04 !

    Mais les épouvantails sont désormais à l'assemblée, lol ! Cà va être le cirque avec ces 2 là !


Signaler le message

Fermer

Qui a recommandé ce message ?

Fermer
Retour au sujet SICAV et FCP

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.