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Retraite : PERP : au-delà des clichés ?

12 déc. 2016 17:44

Bonsoir
Sans revenir sur le débat connu du désavantage fiscal du PERP (déduction fiscale à l'entrée reprise par la fiscalisation à la sortie, rien de "populaire" dans ce produit), je sous propose néanmoins de partager une vision un peu différente
1. je n'oppose pas PERP et Assurance Vie (AVie) : je place en Avie l'économie initiale d'impôt procurée par le versement du PERP (soit 41% dans mon hypothèse). De ce fait, je fais aussi le choix de l'AVie dans le schéma
2. en investissant sur 15 ans environ, les 20% du PERP récupérables en capital et une rente de type "confort" (5 premières années doubles) permettent, selon moi, de récupérer 80% voire plus du capital investi net et 100% en 10 ans de rente (après fiscalité de 41% maintenue, CSG CRDS). Accessoirement, l'économie d'ISF sur 15 ans permet de récupérer 10-15% du capital investi en plus
3. du coup, je suis dans 15 ans bénéficiaire de l'AVie et la rente du PERP (capital remboursé) devient un bonus au profit de mon épouse (qui aura une retraite modeste par manque de trimestres) ou pourra être utilisée comme une assurance dépendance (option dépendance avec rente doublée).
4. je trouve que les coûts et la rentabilité PERP/Avie deviennent très similaires sur des contrats en ligne, pendant la période de constitution de l'épargne, sur des supports de type SCPI.
5. Pour la période de rente, çà me semble plutôt pas mal d'avoir une rente revalorisée chaque année par rapport à des retraits programmés jusqu'à extinction du capital ... mais après ?

Je ne cherche à convaincre personne. Ce produit est toujours mauvais avec un taux d'IRPP inférieur à 41%. Mais je serais intéressé par vos commentaires. Bonne soirée.

2 réponses

  • 13 décembre 2016 10:19

    « je n'oppose pas PERP et Assurance Vie (AVie) : je place en Avie l'économie initiale d'impôt procurée par le versement du PERP (soit 41% dans mon hypothèse). De ce fait, je fais aussi le choix de l'AVie dans le schéma »

    Oui, et tant qu’à faire, autant rendre compatibles et complémentaires ces deux produits ; mai pour effectuer une comparaison financière, il me semble nécessaire de réintégrer dans le PREP l’avantage fiscal à l’entrée …

    Cet avantage est limité en montant, mais dans le cas d’une personne ayant la tranche de 41% en TMI, il serait utile de calculer le montant de la prime PERP qui ne fait qu’annuler cette tranche-là, et non tout ou partie de celle d’en dessous à 30%.

    « N investissant que sur 15 ans environ, les 20% du PERP récupérables en capital et une rente de type "confort" (5 premières années doubles) permettent, selon moi, de récupérer 80% voire plus du capital investi net et 100% en 10 ans de rente (après fiscalité de 41% maintenue, CSG CRDS). »

    Deux choses qui m’intriguent :

    - La première c’est que vous auriez dans votre contrat PERP la faculté de choisir un taux de rente bonifié ? Seriez-vous cotisant à fonds perdus sur une clause particulière qui vous le permette ?

    - La seconde, c’est que vous envisagez percevoir en retraite n revenu de remplacement (tous revenus confondus) qui soit de même niveau que vos revenus d’activité, puisque vous indiquez que vous allez continuer à vous trouver soumis à cette tranche marginale de 41%.

    « Accessoirement, l'économie d'ISF sur 15 ans permet de récupérer 10-15% du capital investi en plus »

    Si cette contribution patrimoniale se trouvait supprimée, vous allez faire une économie totale d’ISF, et vous n’aurez plus trop à vous soucier de cet aspect, eet cela fera un argument de moins pour les commercialisateurs.


  • 13 décembre 2016 16:49

    Bonsoir Paal
    Un grand merci pour avoir pris le temps de répondre avec de solides arguments auxquels j’apporte quelques réponses et précisions

    « Oui, et tant qu’à faire, autant rendre compatibles et complémentaires ces deux produits ; mai pour effectuer une comparaison financière, il me semble nécessaire de réintégrer dans le PREP l’avantage fiscal à l’entrée … »
    => Il a été longuement discuté sur ce forum le fait que la comparaison est plutôt au bénéfice de l’Assurance Vie, notamment quand on prend en compte la période de rente (pour laquelle le PERP devient obligatoirement en monétaire). Je tente plutôt une approche syncrétique qui fait le choix (criticable) de ne pas comparer mais de combiner. Je précise par ailleurs que les 20% de capital du PERP et les 5 années de rentes doubles sont réinvesties si possible dans l’Avie ouverte à l’origine.

    « Cet avantage est limité en montant, mais dans le cas d’une personne ayant la tranche de 41% en TMI, il serait utile de calculer le montant de la prime PERP qui ne fait qu’annuler cette tranche-là, et non tout ou partie de celle d’en dessous à 30%. »
    => Vous avez parfaitement raison et il faut absolument bénéficier de 41% de réductions sur la totalité de l’investissement en PERP pour y trouver un intérêt.

    « Deux choses qui m’intriguent :
    - La première c’est que vous auriez dans votre contrat PERP la faculté de choisir un taux de rente bonifié ? Seriez-vous cotisant à fonds perdus sur une clause particulière qui vous le permette ? »
    => Non, il s’agit d’une clause du PERP Epicea de la Société Générale : en gros, vous échangez 5 ans de rente doublée (R x 2) contre une rente après 5 ans de R, sachant que R correspond à environ 80% de la rente calculée normalement. Cet élément est clef pour moi car il permet de rembourser la quasi-totalité du capital investi (net du gain fiscal) entre 5 et 10 ans de rente

    « - La seconde, c’est que vous envisagez percevoir en retraite n revenu de remplacement (tous revenus confondus) qui soit de même niveau que vos revenus d’activité, puisque vous indiquez que vous allez continuer à vous trouver soumis à cette tranche marginale de 41%. »
    => Précisément, c’est une critique recevable souvent évoquée sur les forums : on pense que son TMI baissera à la retraite alors que ce n’est pas certain, notamment si on a des revenus fonciers importants qui viennent atténuer l’effet de la retraite sur les revenus salariaux. Disons que c’est une hypothèse très prudente

    Enfin, en ce qui concerne l’ISF, vous avez raison et c’est pourquoi j’en parle à titre accessoire. On peut toujours rêver…. Encore merci pour vos remarques. J'ai encore une semaine pour me décider fin 2016.


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