depuis les points bas de septembre 2010, les oat 10 ans (emprunts d'Etat de référence) ont encaissé une hausse brutale de 1%, hausse qui continue et se répercute de vague en vague sur les prêts immobiliers.
tOUTE LA HIERARCHIE DES TAUX EST TOUCHEE, mais la hausse la plus exceptionnelle est au delà de 15 ans.
Les banques, convaincues que la hausse va continuer, resserrent dans le même temps les conditions d'octroi de crédit (notamment en réduisant les durées moyennes et en exigeant plus d'apport).
Il n'est nul besoin d'être grand Clerc pour imaginer que cela aura un impact important sur le marché immobilier.
Le premier impact, immédiat, est que les acheteurs, psychologiquement, se ruent sur le marché afin d'éviter cette hausse anticipée, et l'on arrive à la fin des renégociations de taux dans le même moment.
Toutefois, cela entraine de nouveau une hausse des prix, car les biens sur le marché sont peu nombreux.
Mais tout ceci risque de s'avérer de courte vue.
Fatalement, les acheteurs, qui recourent pour l'essentiel à des prêts et qui ont de plus pris l'habitude d'emprunter sur du très long terme vont vite être étrangler et vont provoquer un reflux de la demande solvable, au même moment ou les vendeurs prendront conscience que beaucoup de leurs prétentions sont nettement exagérées: ils s'apercevront notamment qu'anticipée une poursuite de la hausse de 2010 n'est pas viable (les relais vont se remettre à l'oeuvre): pour ma part, je suis convaincu que le reflux du marché est fortement prévisible, car on sait bien qu'en l'absence de relance de l'offre, le marché ne peut baisser qu'en deux circonstances:
-un blocage des loyers (ce qui pourrait arriver en cas d'alternance)
-une hausse des taux à long terme