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05 juil. 2016 17:58

GB: premiers signes de panique sur le marché immobilier après le Brexit
AFP le 05/07/2016 à 17:00
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Des visiteurs au stand consacré au quartier du "nouveau Londres", à l'occasion du Marché international des professionnels de l'immobilier (Mipi),qui s'est tenu au Palais des festivals le 8 mars 2011, à Cannes ( AFP/Archives / VALERY HACHE )

Après l'assureur Standard Life lundi, le gestionnaire d'actifs Aviva Investors a annoncé mardi le gel d’un de ses fonds immobiliers face à l’afflux des demandes de retraits, signe inquiétant d'un possible début de panique post-Brexit.

"Les circonstances de marché extraordinaires, qui impactent le secteur dans son ensemble, ont entraîné un manque de liquidités immédiates dans le fonds Aviva Investors Property Trust. En conséquence, nous avons agi afin de sauvegarder les intérêts de tous nos investisseurs en suspendant les transactions au sein du fonds avec effet immédiat", a annoncé un porte-parole d'Aviva Investors.

"Cette suspension donnera à Aviva Investors un plus grand contrôle sur la gestion des flux de liquidités et sur la conduite ordonnée des ventes d'actifs afin de respecter nos obligations à l'égard des investisseurs souhaitant récupérer leurs placements", a-t-il ajouté.

Ce gel va permettre à Aviva de ne pas vendre à la va-vite les biens immobiliers commerciaux (bureaux, magasins...) d'une valeur de 1,8 milliard de livres (2,1 milliards d'euros) gérés par son fonds.

Au lendemain de la décision de Standard Life de geler l'un de ses fonds immobiliers d'une valeur de 2,9 milliards de livres (3,4 mds EUR), cette annonce d'Aviva est la deuxième manifestation concrète d'un possible début de panique sur le marché immobilier après le séisme provoqué par la décision des Britanniques de quitter l'UE lors du référendum du 23 juin.

"Les dominos commencent à tomber sur le marché immobilier commercial britannique alors qu'un autre fonds ferme ses portes en raison de demandes de retraits précipitées par le vote sur le Brexit et cela n'est probablement qu'une question de temps avant de voir d'autres fonds suivre le même chemin", a commenté Laith Khalaf, analyste chez Hargreaves Lansdown.

Résultat, si la théorie des dominos se confirme, l'offre d'immobilier commercial pourrait affluer sur le marché, "ce qui devrait entraîner une pression à la baisse sur les prix", ajoute l'analyste.

"Les investisseurs étrangers pourraient être tentés par la chute de la livre mais ils pourraient aussi bien décider de rester à l'écart d'une économie plongée dans l'incertitude", juge-t-il.

- Du jamais vu depuis la crise -

Rappel inquiétant, le dernier crash immobilier dans le pays, à l'orée de la crise financière mondiale de 2008, avait démarré par les difficultés des fonds à faire face à leurs obligations.

Face à cette situation "précaire", "les investisseurs deviennent très nerveux (...) La dernière fois que nous avons vu ce genre de mesures était durant la crise financière", a souligné Mark Priest, d'ETX Capital.

Après s'être effondrée en 2008, la pierre a connu une véritable renaissance, portée par l'empressement des classes supérieures britanniques de placer leurs revenus et par des masses de liquidités en provenance notamment du Golfe ou de Russie. Ce boom s'est accéléré à partir de 2013 et, à Londres, les prix sont aujourd'hui supérieurs de plus de 50% à ceux du pic d'avant la crise.

Au-delà de l'immobilier commercial, c'est tout le secteur du BTP et de l'immobilier qui tremble désormais en Grande-Bretagne depuis le vote sur le Brexit, après avoir connu de premiers signes de ralentissement ces derniers mois.

En juin, selon l'indice PMI publié lundi par le cabinet Markit, le secteur de la construction a connu son plus mauvais mois depuis sept ans, plombé par "des décisions d'investissement largement repoussées et la peur sur le marché résidentiel", selon Tim Moore, économiste chez Markit. Cette enquête couvrait essentiellement les jours d'avant le référendum.

A la Bourse de Londres mardi, ce flot de mauvaises nouvelles alimentait le plongeon des valeurs immobilières et du BTP.

1 réponse

  • 12 juillet 2016 14:23

    Bof ..normal que quand on ne peut rembourser d''un coup on établit un 'calendrier' ..Les anglais sont très réalistes pour cela ..en France on déposerait le bilan et tout le monde perdrait ...après tout je ne pense pas que les créanciers de ces fonds soient au RSA..alors que quelques mois d'attente ne vont pas les tuer..la leçon portera et ils éviteront de nous faire pareil en France quand ils récupéreront leurs sous ..


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