"Le cours baisse et, en avril 2016, il atteint 8 euros. J'effectue alors un aller-retour avant la limite des 2 ans : d'où une moins-value de 2 000 euros non abattable .Mon prix de revient fiscal est maintenant de 8 euros par titre.
En novembre 2016, le cours remonte brusquement à 11 euros sur des rumeurs d'OPA. Je n'y crois pas et je décide
de profiter de la remontée des cours pour me débarrasser d'un titre qui me parait maintenant sans avenir, et ce sans attendre le délai de 2 ans qui me permettrait de bénéficier d'un abattement sur la plus-value."
Alors reprenons :
- vous achetez en 2014 un titre qui vaut 10, et vous en achetez pour 10.000
- vous vous décidez à les vendre lorsqu'ils atteignent 8 après 2 ans (soit 8.000), mais pourquoi dont avoir attendu qu'ils perdent 20% pour les vendre avant 2 ans ?
- vous décidez donc un accordéon de rachat à 8, mais peut-être était-il possible de les racheter à un autre prix, non ?
- et vous les voyez s'envoler brutalement vers 11, de façon semble-t-il inespéré …
- et puis, chez vous il semble que ce soit tout ou rien, les 1.000 titres ou aucun ?
Alors ce que je peux vous dire, c'est que lorsqu'un titre dévisse de plus de 5%, je ne l'ai plus, et lorsque j'entre en position, j'ai toujours un stop de protection à l'entrée !
Ensuite, et lorsque je pratique un coup d'accordéon, j'essaie toujours de racheter moins cher que je n'ai vendu, et si le titre vient à s'envoler après ma vente, tant pis !
Un titre boursier il oscille généralement, et je n'achète pas un titre sans volatilité !
Ensuite, et lorsque je prends mes profits, c'est souvent en plusieurs fois et encore plus souvent avec des stops suiveurs ! Dans cette pratique, le seul risque que je prends, ce sont les gaps d'ouverture de marché !
Alors si vous le souhaitez, on peut raisonner sur un titre dont les cotations soient connues et réelles, et on peut le faire aussi de façon prospective ; vous le choisissez, puis on le suit ensemble, et ceci pour une prise de position comprise entre 12 et 15.000, pour minimiser l'impact des frais !
Perso et pour info, je ne vais pas me mettre à courir après les abattements, mais il est exact aussi, que j'ai assez radicalement réduit ma gestion boursière en titres vifs, depuis que les résultats sont soumis à l'IR au taux progressif !