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Assurance Vie : Utilité de l'AT pour les OPCVM ?

06 févr. 2015 21:26

Utilité de l’analyse technique pour l’achat / vente d’opcvm ?

Je m’adresse à Paal, car :

A une question sur l’intérêt d’utiliser l’analyse technique pour l’achat / vente d’opcvm,
et en prenant le contre-pied d’un avis négatif, vous avez fait la réponse suivante le 13 juin 2011 :

«
"Non. Car le prix d'un OPCVM n'est pas en fonction de l'offre et de la demande."

Certes, mais le support est quand même coté, et l'analyse technique est tout à fait applicable de la même façon qu'un titre vif, et même si les critères de variation ne sont pas identiques ...

"Chaque société de gestion indique le prix d'une part en fonction de la valorisation des avoirs qu'ils détiennent.
L'analyse technique n'est donc pas applicable."

Nous avons les ingrédients de toute valorisation d'un titre, un prix d'achat ou un prix de vente, avec une liquidité qui peut être faible (mais comme un titre coté au comptant) et qui présente également des volumes de transactions (souscriptions et rachats de ces unités de comptes) ...

Vous êtes libre de ne pas croire au résultat de cette application, mais rien ne démontre que l'AT n'y soit pas applicable ...

En vous disant cela, j'ai la preuve du contraire, car j'opère des achats et cessions sur des unités de compte de contrats d'assurance-vie ...

Et pour mener la même chose sur des titres vifs, je peux vous assurer que c'est très proche ... »


Je me permets donc de vous demander si vous pouvez apporter des précisions sur les critères dont vous tenez compte
Merci d’avance.

10 réponses

  • 07 février 2015 07:47

    « Nous avons les ingrédients de toute valorisation d'un titre, un prix d'achat ou un prix de vente, avec une liquidité qui peut être faible (mais comme un titre coté au comptant) et qui présente également des volumes de transactions (souscriptions et rachats de ces unités de comptes) ... »
    Nous serons d’accord là-dessus !

    « Vous êtes libre de ne pas croire au résultat de cette application, mais rien ne démontre que l'AT n'y soit pas applicable ...
    En vous disant cela, j'ai la preuve du contraire, car j'opère des achats et cessions sur des unités de compte de contrats d'assurance-vie ... »
    Je vais vous faire une confidence, et moi aussi je procède parfois à une analyse AT sur des OPCVM ; mais la différence avec des titres vifs, c’est que pour ceux-ci vous disposez d’une cotation quasi immédiate, alors que dans le cas des OPCVM, vous avez souvent un décalage de plusieurs jours pour connaître la valeur liquidative des UC …
    En cela, l’AT sur de tels produits sera nettement moins significative …

    « Je me permets donc de vous demander si vous pouvez apporter des précisions sur les critères dont vous tenez compte »

    En AT, j’ai adopté une représentation graphique assez allégée avec :
    - une représentation du cours sous forme de chandeliers, sur 3 horizons (daily, weekly, monthly)
    - des bandes de Bollinger classiques à 20 jours de cotation
    - une moyenne mobile arithmétique à 8 jours de cotation
    - et bien entendu des volumes lorsqu’ils existent et sont disponibles

    Par contre, en ce qui concerne les UC avec valeurs liquidative, je me suis construit une application Excel, qui permet de procéder à une détection des zones de plus haut et de plus bas sur une périodicité définie, ce qui m’aide à positionner des souscriptions et autres arbitrages !

    Pour ce qui concerne les titres vifs sur lesquels on peut poser des ordres comportant des seuils d’intervention, je me suis aussi concocté une application Excel qui, en fonction des cours extrêmes en daily et donc au final d’une dose de volatilité, me propose des niveaux de seuils d’intervention que je respecte !


  • 07 février 2015 07:48

    « Nous avons les ingrédients de toute valorisation d'un titre, un prix d'achat ou un prix de vente, avec une liquidité qui peut être faible (mais comme un titre coté au comptant) et qui présente également des volumes de transactions (souscriptions et rachats de ces unités de comptes) ... »

    Nous serons d’accord là-dessus !

    « Vous êtes libre de ne pas croire au résultat de cette application, mais rien ne démontre que l'AT n'y soit pas applicable ...
    En vous disant cela, j'ai la preuve du contraire, car j'opère des achats et cessions sur des unités de compte de contrats d'assurance-vie ... »

    Je vais vous faire une confidence, et moi aussi je procède parfois à une analyse AT sur des OPCVM ; mais la différence avec des titres vifs, c’est que pour ceux-ci vous disposez d’une cotation quasi immédiate, alors que dans le cas des OPCVM, vous avez souvent un décalage de plusieurs jours pour connaître la valeur liquidative des UC …

    En cela, l’AT sur de tels produits sera nettement moins significative …

    « Je me permets donc de vous demander si vous pouvez apporter des précisions sur les critères dont vous tenez compte »

    En AT, j’ai adopté une représentation graphique assez allégée avec :
    - une représentation du cours sous forme de chandeliers, sur 3 horizons (daily, weekly, monthly)
    - des bandes de Bollinger classiques à 20 jours de cotation
    - une moyenne mobile arithmétique à 8 jours de cotation
    - et bien entendu des volumes lorsqu’ils existent et sont disponibles

    Par contre, en ce qui concerne les UC avec valeurs liquidative, je me suis construit une application Excel, qui permet de procéder à une détection des zones de plus haut et de plus bas sur une périodicité définie, ce qui m’aide à positionner des souscriptions et autres arbitrages !

    Pour ce qui concerne les titres vifs sur lesquels on peut poser des ordres comportant des seuils d’intervention, je me suis aussi concocté une application Excel qui, en fonction des cours extrêmes en daily et donc au final d’une dose de volatilité, me propose des niveaux de seuils d’intervention que je respecte !


  • 08 février 2015 20:11

    L'AT est aux instruments financiers ce que le mètre ruban est aux mesures de longueur ; pourquoi ne pas l'utiliser sur les OPCVM ?


  • 09 février 2015 08:34

    +1, lire Weinstein


  • 10 février 2015 01:46

    « +1, lire Weinstein »

    Je ne sais à qui cela s’adresse, mais il est certain que les principes de base proposés par Stan W. n’auront pas franchement pris de rides !
    Il livre de base à lire, et à relire !

    On y découvre toujours un détail que l’on aura auparavant souvent sous-estimé, même si tout cela s’applique à la bourse US !


  • 16 février 2015 11:02

    Merci à Paal pour sa réponse du 7 février.
    Plus concrètement, pour décider quand vendre un OPCVM ( c'est à dire le garder tant que sa tendance est grosso modo haussière, et s'en séparer quand il amorce une baisse significative ...),
    et sans avoir à y passer trop de temps,
    que pensez-vous de la solution suivante : comparer, à la fin de chaque mois,la valeur liquidative avec la moyenne mobile 200 jours, et vendre l'OPCVM si sa VL de fin de mois est inférieure à la MM200
    Merci d'avance


  • 16 février 2015 16:02

    Pour ce qui est de l'analyse fondamentale il est compliqué de s'en servir compte tenu du nombre de titres composant un opcvm.

    Par contre pour ce qui est du timing (quand rentrer, quand sortir) bien sûr que l'analyse technique est nécessaire,.. au même titre que pour le trading d'action en direct.Peu importe le délai d'obtention de la vl puisqu'on est sur le court/moyen terme.


  • 16 février 2015 22:03

    « Plus concrètement, pour décider quand vendre un OPCVM ( c'est à dire le garder tant que sa tendance est grosso modo haussière, et s'en séparer quand il amorce une baisse significative ...) »

    Je serais davantage en accord avec ce postulat, même si je ne me sépare pas d’une OPCVM seulement lorsqu’elle indique une baisse significative, mais simplement je me prépare lorsque la hausse s’essouffle, et exécute une cession graduelle lorsque la baisse s’enclenche sur au moins 3 jours de suite en continu !

    « sans avoir à y passer trop de temps, que pensez-vous de la solution suivante : comparer, à la fin de chaque mois, la valeur liquidative avec la moyenne mobile 200 jours, et vendre l'OPCVM si sa VL de fin de mois est inférieure à la MM200 »

    Deux défauts majeurs pour une gestion pertinente à mon sens :
    - Primo, ne surveiller sa valeur qu’une fois le mois, c’est trop peu à mon goût, car d’expérience, on passe à côté de plein de variations ; pour moi, le minimum, ce sera la semaine !
    - Secundo, choisir une MM 200, c’est beaucoup trop lent comme évolution, pour décider d’une stratégie de cession ou de conservation ; j’ai appliqué votre logique à mon titre quelque peu fétiche (mais je pourrais le faire aussi sur un certain nombre d’autres !) et cela vous conduit à vous réveiller lorsque la baisse est largement enregistrée, et vous allez au devant d’une vente à perte de façon quasi systématique ….

    Or la logique d’un trading (sur un titre vif ou des UC), c’est de réaliser du profit, et non d’accumuler des pertes !

    Je sais, cela conduit à surveiller avec une régularité PLUS COURTE, mais qui ne fait CE QU’IL FAUT, n’obtient pas le résultat attendu !


  • 18 février 2015 14:56

    l' AT marche bien sur les actions et ETF car les achats et ventes sont programmés selon les supports et résistances propres à chaque action ... ça marche très bien en intraday également .

    Pour les OPCVM , il y a aussi le gérant qui lui même procède à des arbitrages et fait varier la proportion d'actions selon sa propre stratégie . C'est donc plus compliqué ...


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