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Retour au sujet Assurance Vie

Assurance Vie : GREENCHANNEL DIVERSIFICATION FONDS EURO

06 juin 2016 10:52

GREENCHANNEL est une filiale d'ENGIE (GDF/Suez) acteur mondial de l'énergie, qui a vocation à mettre en relation des investisseurs et des porteurs de projets via sa plateforme internet.

C'est une société spécialisée dans le financement participatif de la transition énergétique sous forme d’émission de titres financiers liés à des projets d'énergies renouvelables, d’efficacité énergétique ou d’éco-mobilité.

Le financement participatif (ou crowdfunding) est un moyen de financement de projets, entreprises, services, produits, ... faisant appel à de nombreux investisseurs en ligne (la foule, crowd en anglais).

GREENCHANNEL permet aux citoyens de participer concrètement à l’essor des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique en France. Rappelons que juste avant leur récente baisse temporaire, la France qui en est toujours très dépendante importait encore pour près de 70 milliards d'euros d'énergies fossiles, accroissant ainsi fortement son déficit commercial.

Pour un porteur de projets, l'objectif est de financer tout ou partie d'un projet d'énergie renouvelable ou d'amélioration énergétique via le financement participatif en impliquant le public dans le projet.

Pour un investisseur, les projets présentés sur la plateforme sont l'occasion d'investir dans des projets écologiquement et financièrement intéressants.

GREENCHANNEL offre une multiplicité de projets à financer : des projets d'énergies renouvelables tels que le biogaz, l'éolien maritime ou terrestre, l'hydraulique, le solaire thermique ou photovoltaïque, ou des projets d'amélioration énergétique tels que l'éco-mobilité, l'efficacité des bâtiments ou l'efficacité industrielle.

Les choix peuvent se faire dans des investissements énergétiques et écologiques de proximité.

Le label « plateforme de financement participatif » signifie que GreenChannel respecte la loi d’exercice de la profession et qu’elle dispose d’un agrément décerné par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) pour en attester.

GREENCHANNEL est à ce titre Conseiller en Investissements Participatifs agréé par l'Autorité des Marchés Financiers et immatriculé à l'ORIAS
sous le n°15004967

La société privilégie des projets verts de technologie mature en vue d’accélérer leur développement. Le but est d’offrir des investissements dont les risques sont limités.

Rendement : 4,5% / an (durée 9 ans) et 6% / an (durée 11 ans) selon les projets actuels choisis par l'investisseur particulier.

Frais : uniquement 1% à l'investissement initial

Pas de frais de gestion

Frais de sortie : 0,2%

GREENCHANNEL ne détient pas les fonds. Les fonds sont déposés à la banque par l’établissement de monnaie électronique, S-Money (filiale de Banque Populaire – Caisse d’Epargne).

Comment se rémunère GREENCHANNEL :

- Auprès du porteur de projet : 15000 euros H.T. de frais fixes avant le lancement de la campagne, puis 3,5% H.T. du montant collecté en cas de succès
- Auprès des investisseurs : 1% H.T. du montant investi en cas de succès, puis 0,2% H.T. annuel du capital restant dû en période post-campagne

Je suis investisseur, quels sont les montants minimum et maximum que je peux investir sur un projet ?

Le montant minimum que vous pouvez investir dans un projet se situe entre 100 et 500 euros selon le projet, que vous soyez une personne physique ou une personne morale.

Le montant maximum que vous pouvez investir dans un projet est de 100 000 euros pour une personne physique ou une personne morale.

A des fins de protection de nos investisseurs, GREENCHANNEL s’assure que le montant total investi sur l’ensemble des projets dans les 12 derniers mois ne dépasse pas un montant compatible avec vos revenus annuels, votre endettement et votre patrimoine déclarés.

Je suis porteur de projet, comment faire financer mon projet sur GREENCHANNEL ?

Vous pouvez nous contacter via le formulaire de proposition de projet.

Tous les projets de technologie mentionnée sur la plateforme recherchant un financement participatif entre 200 000 euros et 1 million d’euros sont potentiellement éligibles. L’éligibilité repose sur l’analyse d’un premier questionnaire qui intègre des critères simples en première approche à la fois sur les domaines techniques, environnementaux et financiers. Ensuite, un audit approfondi est mené pour définitivement sélectionner le projet et proposer une campagne de financement participatif aux investisseurs de GREENCHANNEL.

Fiscalité :

Pour les ressortissants sujets à la fiscalité française, les intérêts générés par votre investissement sont assujettis à deux types de prélèvements fiscaux :

1. Les contributions sociales.

Destinées au financement de la protection sociale, elles sont obligatoires. Ces contributions sociales s’élèvent à 15,5 % du montant brut de vos intérêts et sont prélevées à la source.

2. Le barème progressif de l’impôt sur le revenu.

Les intérêts de votre investissement sont imposés selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu, comme l’ensemble de vos autres revenus (salaires, pensions, etc.).

Comment les remboursements sont-ils calculés ?

Les remboursements sont constants et calculés par annuité constante, fonction du montant investi, du taux d’intérêt et de la durée de l’investissement.

Vous pouvez utiliser un tableau d’amortissement indicatif dans chaque page de description de projet qui vous indiquera la répartition entre les intérêts versés et le remboursement de capital pour chacun de vos remboursements prévisionnels.

"Quand il a été lancé, le concept de transition énergétique manquait de concret", explique Mathieu Dancre, le fondateur de GreenChannel. "Les particuliers pouvaient se sentir impuissants car ils avaient du mal à visualiser la transition énergétique. Ils avaient besoin d'un "traducteur". D'un dispositif qui leur permette de voir comment le concept pouvait se matérialiser. C'est ce que nous avons voulu apporter. En investissant à travers notre plateforme, nous apportons aussi de la transparence. Il s'agit d'argent local qui va à un projet local bien identifié".

Exemples de projets actuels :

Le parc photovoltaïque de Besse-sur-Issole exploité par le groupe ENGIE contribue pleinement, depuis sa mise en service en 2013, à la transition énergétique du territoire. L’objectif est de lever une tranche de 300 000 euros en obligations. L’originalité du dispositif a été de proposer en exclusivité les premiers 60 000 euros aux résidents de la région Provence Alpes Côte d’Azur, avant qu'il ne soit ouvert à l'échelle nationale.

Plusieurs projets du groupe ENGIE, qui comme les autres grands opérateurs traditionnels tels Total, EDF, Areva, Veolia etc s'oriente désormais franchement vers les énergies renouvelables, sont proposés.

GreenLoc, à l'image des success-stories comme Solarcity, Sunrun, Vivint Solar etc aux Etats-Unis et dans désormais beaucoup d'autres pays, permet depuis 2014 à des particuliers de payer leur facture d’électricité en louant leur toit pour y installer gratuitement des micro-centrales photovoltaïques. La société est rémunérée par la production d’électricité de ces micro-centrales. Ces projets sont désormais accessibles pour tout particulier via GREENCHANNEL et offrent un rendement de 6% annuel.

À propos d’ENGIE

ENGIE inscrit la croissance responsable au cœur de ses métiers (électricité, gaz naturel, services à l’énergie) pour relever les grands enjeux de la transition énergétique vers une économie sobre en carbone : l’accès à une énergie durable, l’atténuation et l’adaptation au changement climatique et l’utilisation raisonnée des ressources. Le Groupe développe des solutions performantes et innovantes pour les particuliers, les villes et les entreprises en s’appuyant notamment sur son expertise dans quatre secteurs clés : les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, le gaz naturel liquéfié et les technologies numériques. ENGIE compte 154 950 collaborateurs dans le monde pour un chiffre d’affaires en 2015 de 69,9 milliards d’euros. Coté à Paris et Bruxelles (ENGI), le Groupe est représenté dans les principaux indices internationaux : CAC 40, BEL 20, DJ Euro Stoxx 50, Euronext 100, FTSE Eurotop 100, MSCI Europe, DJSI World, DJSI Europe et Euronext Vigeo (Eurozone 120, Europe 120 et France 20).

Site de GREENCHANNEL : (attention aux éventuels espaces parasites)

https://www.greenchannel.fr/

9 réponses

  • 06 juin 2016 10:53

    04.16 Deux bonnes nouvelles pour GreenChannel, nouveau venu dans le secteur du financement de la transition énergétique : la volonté affirmée par Engie, sa maison mère, de devenir le leader de la transition énergétique dans le monde et le succès du projet Flexgrid PACA de déploiement à grande échelle de "Réseaux électriques Intelligents" dans la région Provence Côte d'Azur, projet retenu au niveau national et qui porte des investissements publics et privés de l'ordre de 150 M€. Ces deux nouvelles intéressent particulièrement cette start-up d'Engie (GdF-Suez) qui a fait le pari de mettre le financement participatif au service des énergies renouvelables.

    Le virage stratégique majeur d'Engie a été annoncé fin février par le Pdg, Gérard Mestrallet. Le groupe, qui avait déjà décidé il y a deux ans de prendre le tournant des énergies renouvelables principalement pour l'Europe, a décidé d'aller plus vite et plus loin en accélérant sa transformation pour devenir leader de la transition énergétique dans le monde. Il va ainsi se recentrer sur les énergies vertes et les services à l’énergie.

    Le projet Flexgrid PACA, regroupe 27 projets de territoires et 7 projets transverses, et joue des atouts spécifiques de chaque territoire : des grands champs photovoltaïques de la Vallée de la Durance aux éco-quartiers innovants de la Côte d’Azur, en passant par les grands bassins portuaires de Marseille et Fos-sur-Mer, la Provence et les stations de ski des Alpes.

    Le nouvel axe d'Engie, tout comme les initiatives qui seront lancées dans le cadre de Flexgrid, apportent aussi un bon signal. C'est celui d'un coup d'accélérateur donné dans le domaine des énergies renouvelables et de la maîtrise de l'énergie. Il devrait tout naturellement accroître les besoins de financement. Le crowdfunding, qui connait aujourd'hui une percée fulgurante, a aussi plus que jamais sa place dans la palette d'outils de financement dans ce domaine nouveau pour lui.

    GreenChannel, conçue en mode incubation au sein du groupe ENGIE (Gdf/Suez) dont elle est filiale à 95% ambitionne de financer pour 100 millions d'euros de projets à l'horizon 2019.

    GreenChannel a pour ambition de s'internationaliser rapidement en s'installant en Allemagne et au Royaume-Uni.

    Si GreenChannel se positionne déjà sur le marché du crowdfunding pour la transition énergétique, elle n’est pas la seule à vouloir exploiter cette nouvelle tendance d’investissement pour les particuliers : Lumo, Lendosphère ou Enerfip, elles sont nombreuses à s’être d’ores et déjà emparées du marché.

    C’est l’organisme Energies Partagée qui ouvre la voie en 2011 avec le lancement de projets participatifs. Cinq ans plus tard, elle a récolté un capital de 8 197 700 euros et a financé une vingtaine de projets en énergies renouvelables dont huit projets en énergie photovoltaïque et sept en énergie éolienne.

    Le 1er Octobre 2014, la réforme du crowdfundind clarifie et simplifie les règles du jeu : plus besoin d’obtenir le visa de l’autorité du marché financier (AMF) pour émettre des titres financiers, il suffit de passer par un prestataire ou un conseiller en investissement participatif. La réforme a également levé le monopole bancaire sur les prêts accordés à titre onéreux. Les acteurs du financement participatifs se multiplient et le marché du crowdfunding pour la transition énergétique devient un outil important dans la financement du développement durable.

    Que ce soit pour se réapproprier la question de la transition énergétique ou tout simplement pour investir dans des projets qu’ils jugent plus éthiques, les français sont prêts à investir dans les énergies renouvelables parce que c’est un secteur qu’ils jugent solide et fiable sur le long terme. Chez Lendosphère, l’investissement moyen est de 660€, et 30 % des particuliers investissent dans des projets situés à proximité de chez eux, d’une part parce que les taux sont souvent bonifiés pour les riverains, d’autres part, parce qu’on constate de plus en plus chez les investisseurs une forte envie de valoriser leurs régions et d’investir dans leurs collectivités. Si aujourd’hui le crowdfunding connaît un fort succès, c’est avant tout pour son capital sympathique et son aspect participatif, ou le citoyen n’est plus seulement spectateur, mais acteur d’un monde rythmé par une dynamique environnementale profonde.


  • 06 juin 2016 10:53

    Le secteur bénéfice d’une disposition de la loi de transition énergétique du 17 août 2015 qui incite les producteurs d’énergies ­renouvelables à associer le grand public au financement de leurs projets. Objectif : impliquer les citoyens, comme au Danemark, en Suède, Norvège, Allemagne, Grande-Bretagne
    etc.

    http://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-financement-participatif.htm l#Crowdfunding_dans_les__nergies_renouvelables

    Si plusieurs sites de crowdfunding proposent des dossiers liés à l’environnement, quelques-uns s’en sont fait une spécialité. Les producteurs d’énergies renouvelables empruntent auprès des internautes à des taux compris entre 4 % et 8 % ou les sociétés émettent des obligations (dont le rendement varie généralement de 4 % à 6 %).

    A côté de ces sites de crowd­funding « verts », d’autres solutions d’épargne favorisant la transition énergétique existent. Depuis 2010 l’association Energie partagée utilise son outil de financement (le fonds Energie partagée investissement) pour faire émerger des solutions d’énergies renouvelables choisies par la population.

    « Contrairement aux sites de finance participative, nous ne sommes pas un simple intermédiaire. Nous captons l’épargne, inves­tissons en fonds propres dans les structures, dont le capital doit être détenu majoritairement par des collectivités et des parti­culiers. Enfin, nous les accom­pagnons dans leur développement », explique Erwan Boumard, directeur d’Energie Partagée Investissement, filiale du fournisseur d'énergie Enercoop.

    Plusieurs sites de financement participatif des énergies renouvelables agréés par l'AMF et leurs projets au choix des investisseurs :

    (attention aux éventuels espaces parasites)

    Greenchannel filiale à 95% d'Engie (Gdf/Suez) :

    https://www.greenchannel.fr/project/all

    Energie Partagée filiale du fournisseur d'énergie Enercoop
    :

    https://je-souscris.energie-partagee.org/souscrire-a-nos-projets/

    Allian z partenaire de Lendosphere :

    https://www.lendosphere.com/les-projets

    Banque Populaire Caisses d'Epargne (BPCE) partenaire d'Enerfip :

    https://enerfip.fr/projet

    Crédit Coopératif et BPI partenaires de Lumo :

    https://www.lumo-france.com/projets

    Crowdfunding dans les énergies renouvelables

    Selon SolarPlaza, le financement participatif aurait levé jusqu’à aujourd’hui plus de 165 millions d’euros pour les énergies renouvelables, pour plus de 300 projets dans le monde. Par ailleurs, dans 5 ans, le crowdfunding pourrait fournir 5 milliards de dollars d’investissement dans les projets de toiture solaire. En France, les énergies renouvelables représentent environ 1,4 millions d’euros levés par crowdfunding depuis 2012. (Au Royaume-Uni, cela représente 125 millions d’euros ; il y a donc une vraie marge de croissance en France.)

    De plus en plus, des plates-formes spécialisées développement durable se développent, comme Ecobole, Sora Equity, ou encore Blue Bees et Miimosa pour l’agriculture et de l’écologie. De même dans le domaine des « cleantech » et des énergies renouvelables qui permettent d’accélérer la transition énergétique grâce à la participation directe des citoyens, et notamment des riverains, dans les projets d’énergies renouvelables.

    A l’étranger, de grands acteurs de crowdfunding d’énergies renouvelables sont également apparus (Abundance Generation, Greencrowding), y compris en
    Chine

    http://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-financement-participatif.ht ml#Crowdfunding_dans_les__nergies_renouvelables

    .


  • 06 juin 2016 11:00

    g.cado qui passe ses journées à publier et par ailleurs effacer les posts sur les forums est visiblement un cgp à la peine qui prend trop de frais, craint la concurrence du Financement participatif et est incapable de faire des remarques constructives, dommage.


    Bonjour Mareva et Polaris,

    Merci de vos remarques constructives, les sites cités par Mareva sont intéressants et l'un d'eux en particulier paraît une très bonne option et référence pour les choix d'investissements dans le Financement participatif (FP), du fait notamment que plusieurs sociétés de capital-risque réputées comme étant pourtant difficiles ont également fait ces choix. C'est à mon avis une très bonne façon d'aborder ces investissements.

    Polaris je ne sous estime en rien les risques de certaines formules de Financement participatif. Elle sont chaque fois rappelées sur chaque site à chaque étape plus qu'il n'en faut, c'est conforme aux réglements de l'AMF. Donc on ne peut pas ne pas le savoir lorsque l'on y souscrit, on a chaque fois un écran qui s'affiche et à cliquer. Pour autant ils sont variables selon les formules que vous semblez mélanger mais il est vrai que le sujet est vaste.

    Je pense que c'est vous qui sous estimez les risques des fonds euros de l'assurance vie en cas de crise qui sont inévitables et régulières et dont la prochaine sera très certainement pire que celle de 2008 et qui sont pourtant souvent rappelés ici. Voyez les situations d'endettement mondial et leur évolution négative (exemple : hausse des défauts au Etats-Unis au 4e trimestre 2015, situation en Chine etc). Presque tout le monde sait qu'il y aura blocage de ces fonds euros (c'est en plus stipulé dans les CG des assurances-vie) et que la garantie de 70.000 euros ne pourra être appliquée vus les montant en jeu. Concernant les banques la loi d'août 2015 fait par ailleurs reporter une part des pertes sur les comptes des particuliers pour éviter l'effet domino. Voir exemple de Chypre entre autres. Donc je vous laisse apprécier l'aspect hâtif et pas objectif de vos propos.

    Concernant la fiscalité du Financement participatif elle est plus favorable que vous ne le décrivez. Vous oubliez par ailleurs les déductions d'impôts et d'ISF entre autres.

    Vous vous trompez également concernant les avantages type PEA. Par exemple un investisseur qui ne sollicite pas de réduction d'impôt à l'entrée du capital d'une entreprise via plateforme de FP peut choisir de placer ses titres dans un PEA ou un PEA-PME. Dans les deux cas les dividendes et les plus-values de cession ultérieures sont exonérés d'impôt sur le revenu (sauf comme partout prélèvements sociaux 15,5%) et à la condition comme pour le PEA que les titres soient détenus pendant cinq ans.

    Je n'ai pas parlé de "substitution" aux fonds euros mais de "diversification", le FP permettant d'investir aussi sur des biens réels, ce qui n'est pas le cas pour un particulier qui détient des fonds euros qui reviennent pour des raisons fiscales à être en fait les biens de l'assureur avec une hypothétique garantie limitée au mieux à 70.000 euros en cas de crise importante et en réalité sans garantie tenable dans la situation mondiale actuelle.

    Souvenez-vous qu'en 2007 on affirmait la sécurité parfaite des fond de trésorerie, avant de s'apercevoir que beaucoup avaient du Madoff et de constater par ailleurs les effets toujours en cours de la crise des subprimes etc

    Vous oubliez aussi que beaucoup de pays émettent des obligations à taux désormais négatifs, des Etats-Unis à la Suède parmi beaucoup d'autres. Vous oubliez que beaucoup de pays du Sud de l'Europe ont encore des difficultées importantes, dont l'Italie qui replonge et les fonds euros sont souvent très chargés en obligations de ces pays, publiques comme privées.

    Le mode de fonctionnement du FP est rappelé partout et en particulier sur les sites où il est obligatoirement détaillé, ce qui est le cas dans tout ce que j'ai pu voir.

    Greenchannel est une plateforme de FP. Je l'ai citée comme plusieurs autres car elle faisait l'objet de l'actualité donc çà m'a fait m'y intéresser est j'ai vérifié qu'elle est filiale à 100% d'un grand groupe ce qui lui confère une bonne solidité, de même pour compléter la file j'ai tenté de trouver plusieurs plateformes qui proposaient des investissements fiables mais ce n'est évidemment pas exhaustif et cela demande une sélection sur les plus de 70 plateformes existant actuellement en France et selon les différentes formules offertes, donc on ne peut pas aborder le sujet en quelques posts.

    Comme toute plateforme elle propose plusieurs projets. Vous faîtes des amalgames car je n'ai abordé aucun des projets proposés en particulier mais ai indiqué que lorsqu'il s'agit du solaire ou de l'éolien terrestre la rentabilité est forte puisque ce sont des technologies désormais matures dont les coûts ont fortement baissé, baissent encore et donc que même sans subventions le rendement est au rendez vous alors qu'en plus le prix de l'électricité va grimper à cause du vieillissement du parc nucléaire en France. Il n'y a donc pas de risques financiers importants sur ces secteurs matures.

    Vous citez le cas de quelques investisseurs en Espagne attirés par des rendement mirobolants. Il est hors de propos car ce n'était pas du Financement participatif et les investissements ont été fait à l'époque ou le solaire n'était pas encore compétitif. Beaucoup a changé depuis. Comme souvent en Espagne des gens ont misé trop gros en s'endettant, alléchés par des taux intenables affichés par des éco-délinquants et sans diversifier. Ils sont fait la même chose sur l'immobilier. Le pouvoir en place a changé et les subventions ont été stoppées "rétroactivement", il y a donc poursuites pour abus de droit du pouvoir etc, c'est en cours, pour autant les gens affirment retrouver leurs investissements mais çà prendra quelques années de plus. Ce n'est donc pas une faillite comme dans l'immobilier si vous avez suivi le sujet.

    Les plus de 70 plateformes de Financement participatif en France proposent pas mal de projets avec des actifs réels.

    Il y a évidemment lieu de sélectionner plusieurs projets qui prennent soit la forme de prêt, d'investissement en capital etc. De même que les plateformes à mon avis trop nombreuses actuellement mais on peut constater que certaines sont très bien pensées et visiblement émergent.

    En combinant correctement les types d'investissements et de projets ont obtient un intéret fiscal relatif comme désormais toujours mais un rendement correct et supérieur aux fonds euros sans risques majeurs. Cà me semble être une bonne "diversification" (et non substitution) au fonds euros en effet, tous risques et rendements de chacune des formules comparées et sous réserves de faire des bons choix assez diversifiés au cas où.

    On sait qu'il y a eu des success stories avec des rendements de plusieurs centaines de % de hausse mais aussi des défauts. Toutefois globalement en choisissant et diversifiant bien la majorité des projets sont au rendez vous de leurs résultats annoncés.

    Donc il n'y a pas lieu de faire un procès d'intention systématique au Financement participatif comme vous le faîtes sans vous être plongé sur le sujet.

    Je vous rappelle que la majorité des pays en font, qu'il est le plus développé aux Etats-Unis mais la France et bien placée et l'encadrement juridique est avancé et se complète régulièrement.

    Donc je vous invite à vous y plonger avec plus d'objectivité et je vous rappelle que contrairement au cgp g. cado je ne représente ni le Financement participatif ni aucune firme. Pour preuve et mémoire vous pourrez vérifier que j'avais fait une file sur Yomoni-Vie lorsque la société a lancé son assurance-vie qui me semblait intéressante et j'avais déjà été accusé de pub. C'est logique sur un forum bourré de cgp en difficulté et sans idée nouvelle comme g. cado qui craignent les évolutions pour leurs rentes !

    Bonne soirée


  • 07 juin 2016 11:11

    Un monologue ?

    Quelque chose à voir avec l'assurance-vie ?


  • 07 juin 2016 16:17

    @ paal : si vous aviez lu avant de poster rapidement, les échanges ont été effacés par g. cado et je n'ai donc pu enregistrer les posts des autres intervenants à cette file. Par ailleurs c'est un comparatif avec entre autres les rendements en baisse des fonds euros des assurances-vie et risques respectifs et comme l'avait indiqué à juste titre Benjea il n'existe pas à l'heure actuelle de forum sur le Financement participatif sur Boursorama alors que ce secteur se développe rapidement dans le monde entier et justifie donc que l'on en tienne compte.


  • 09 juin 2016 13:57

    « @ paal : si vous aviez lu avant de poster rapidement, les échanges ont été effacés par g. cado et je n'ai donc pu enregistrer les posts des autres intervenants à cette file. »

    Il est exact que ce site permet de supprimer un/plusieurs post …
    Mais ce qui est étrange, c’est qu’ils l’aient tous fait …

    De toute façon, vous vous exténuez pour pas grand-chose avec de longs posts (faut s’accrocher !), car par ailleurs ce site est en perte de vitesse !

    End of story for myself !


  • 10 juin 2016 08:32

    @ normal paal, lorsque l'on efface le premier post de la file tous les autres sautent. J'avais seulement sauvegardé les miens mais bonjour la démocratie ! La mairie de Paris devrait recruter g. cado il est efficace pour le nettoyage !

    Sur les multiples files ici il me semblait utile de consacrer une file au financement participatif. Désolé si c'est long mais le sujet est assez complexe, pas assez connu en France et il existe plus de 70 plateformes x nombreux projets = beaucoup à analyser ! Mais çà vaut le détour car la majorité des pays en font et les technologies comme la blockchain apportent beaucoup au secteur comme à d'autres, donc à suivre.

    La Tribune - Les plateformes de financement participatif dédiées au développement durable se multiplient. Ces deux domaines partagent des valeurs identiques de traçabilité et de proximité.

    Citizenergy plateforme européenne :

    Citizenergy, une plateforme européenne de crowdfunding dédiée aux énergies renouvelables, cofinancée par l'Union européenne, regroupe pour l'heure 8 plateformes d'investissement en capital sur 6 pays, entre autres la Française Lumo, la Britannique Abundance et l'Allemande Greencrowding. L'objectif premier de Citizenergy, qui ambitionne de collecter 14,6 millions d'euros d'ici à 2017 : "Encourager l'appropriation de l'énergie par les citoyens européens en leur permettant d'y investir une partie de leur épargne." Actuellement elle dispose de 12 projets en portefeuille.

    https://citizenergy.eu/

    Autres exemples en France : Lendosphère

    Laure Verhaeghe a lancé le 10 décembre dernier Lendosphere, une plateforme de prêts indépendante. Pour l'instant unique en son genre en France, Lendosphere met en relation des PME et des ETI en quête de financement pour développer des éco-activités avec des épargnants désireux de diversifier leurs placements. Ceux-ci prêtent en moyenne 650 euros par projet, en contrepartie d'un taux d'intérêt annuel compris entre 5% et 10%, fixé en fonction de la durée du prêt et des conclusions de l'analyse financière du projet menée par un cabinet d'expertise-comptable indépendant.

    Selon elle le prêt, générateur de rendements réguliers, "permet d'élargir la population des épargnants et de montrer que les activités liées au développement durable sont créatrices de valeur ajoutée et d'emplois sur les territoires". "Le crowdfunding et le développement durable partageant les mêmes valeurs de transparence, de traçabilité et de proximité."

    Illustration avec Valorem : ce groupe familial créé en 1994 a récemment obtenu un prêt de 110.500 euros sur Lendosphere en échange de quoi les prêteurs bénéficient d'un taux d'intérêt de 5%, et même de 6% s'ils habitent en Picardie. "Sur Lendosphere, un tiers environ des prêteurs résident dans des zones géographiques proches de celles où sont développés les projets", précise Laure Verhaeghe. Cette proximité favorise "une grande récurrence des prêteurs, qui nous disent que le sens des projets leur importe autant que le taux des prêts."

    Conséquence, depuis le 10 décembre, Lendosphere a déjà permis de financer cinq projets et d'en mettre un sixième en route, pour un montant total de 330.000 euros. La plateforme, gratuite pour les prêteurs mais qui se rémunère via une commission de 4% sur les sommes collectées par les emprunteurs, ne communique pas sur ses objectifs de rentabilité. Au moins sait-on que Lendosphere compte financer cette année une cinquantaine de projets, pour des montants unitaires compris entre 10.000 et 250.000 euros. Le potentiel est - en théorie - gigantesque : les besoins en financement de la transition énergétique en France sont estimés entre 40 et 60 milliards d'euros par an d'ici à 2050, ce qui représente 1% seulement de l'épargne financière des Français.

    https://www.lendosphere.com/

    Texte complet (attention aux eventuels espaces parasites)
    :

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/crowdfunding-et -developpement-durable-deux-philosophies-qui-vont-bien-ensemble-463248.html

    L umo utilise la technologie très sécurisée blockchain qui s'étend rapidement dans de nombreux domaines :

    En rejoignant une initiative internationale autour du solaire et de la blockchain, Lumo, plateforme française de financement participatif dédiée aux énergies renouvelables, veut donner une vraie valeur à une crypto-monnaie solaire. Spécialisée dans les énergies renouvelables, celle-ci vient en effet d'intégrer l'initiative ElectricChain impulsée il y a quelques semaines lors d'un événement au MIT sur l'énergie et la blockchain.

    ElectricChain a pour vocation d'accélérer le développement de l'énergie solaire, des objets connectés, et des projets utilisant la technologie blockchain. Elle fonctionne comme un incubateur où sont regroupés plusieurs projets concourant à un titre ou un autre à faire progresser ces sujets. Cela va de la recherche météorologique à l'espace en passant par des projets d'énergies renouvelables hors réseaux et de microfinance en Afrique. L'objectif est de construire un réseau d'au moins 7 millions d'installations solaires et d'y collecter des données à des fins scientifiques, météorologiques ou financières.

    Texte complet (attention aux eventuels espaces parasites)
    :

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement /quand-le-crowdfunding-s-allie-a-l-energie-solaire-et-a-la-blockchain-577915.htm l


  • 10 juin 2016 08:32

    Fiscalité du Financement participatif :

    Cas d'un prêt, d'investissements dans des entreprises ou de dons

    Prêt :

    L'intérêt perçu par le prêteur est soumis aux prélèvements sociaux de 15,5% et imposé au barème progressif de l'impôt sur le revenu ou sous déduction d'un prélèvement à la source de 24%. Possibilité d'opter pour un taux forfaitaire de 24% lorsque le montant total des intérêts perçus par le foyer fiscal n'excède pas au titre d'une année 2.000 euros.

    Depuis 2016 un particulier peut déduire les pertes nées d’un défaut de remboursement, des intérêts reçus d’autres prêts participatifs sur la même année ou sur les cinq années suivantes.

    Les minibons sont une nouvelle utilisation d’un procédé très ancien, les bons de caisse. Ils constituent un bon compromis entre la souplesse de fonctionnement de ces derniers et la réglementation applicable aux prêts participatifs. Ces derniers sont très simples d’utilisation puisqu’ils fonctionnent comme une reconnaissance de dette. Concrètement, l’entreprise emprunte à une autre entreprise ou à un particulier à un certain taux d’intérêt fixe, qui ne doit pas dépasser le seuil du taux de l’usure fixé chaque trimestre par la Banque de France. Ce dans le but de protéger l’emprunteur contre des taux manifestement excessifs qui pourraient lui être proposés. L’entreprise emprunteur remet ensuite un titre, désormais nominatif, en échange du crédit qui lui est accordé.

    Les minibons sont soumis à plusieurs obligations : ils sont limités dans le temps (5 ans), et ne peuvent être émis que sur des plateformes de crowdfunding bénéficiant du statut de CIP (Conseillers en Investissement Participatif, qui sont contrôlés par l’Autorité des marchés financiers) ou de PSI (Prestataires de Services d’Investissement), statuts qui imposent des obligations de transparence et d’information. Elles doivent être en mesure de conseiller les investisseurs et de les mettre en garde face aux « risques de perte en capital » et « risques de défaillance de l’émetteur ». Le seuil des collectes réalisées par les CIP a été par ailleurs relevé de 1 à 2,5 millions d’euros.

    Afin de sécuriser au maximum le prêteur, les entreprises emprunteuses doivent justifier d’au moins trois bilans comptables établis. Un moyen de s’assurer qu’elles sont matures et aptes à rembourser les investisseurs à échéance.

    Toujours dans un souci de sécurité, les minibons vont être inscrits dans un dispositif d’enregistrement électronique partagé, ou blockchain.

    Capital :

    Lorsque l'investisseur choisit d'entrer au capital d'une entreprise via une plateforme de Financement participatif, il bénéficie d'une réduction d'impôt sur le revenu égale à 18% du montant des versements au titre de la souscription au capital d'une PME. Comme pour le PEA sous réserve d'une conservation des titres souscrits pendant cinq ans, ainsi que le plafonnement de l'assiette de l'avantage fiscal à 50.000 euros des versements annuels, ce qui revient à une réduction d'impôt maximale de 9.000 euros par personne et par an.

    Par ailleurs la souscription peut ouvrir droit à une réduction d'ISF selon le dispositif «ISF-PME» : la moitié des sommes investies peut ainsi être déduite de l'ISF, la déduction ne pouvant pas excéder 45.000 euros.

    Si l'investisseur ne sollicite pas de réduction d'impôt «à l'entrée», il peut choisir de placer ses titres dans un plan d'épargne en actions (PEA) ou dans un PEA-PME : dans les deux cas, les dividendes et les plus-values de cession ultérieures seront exonérés d'impôt sur le revenu (mais pas des prélèvements sociaux de 15,5%), toujours à la condition que les titres soient détenus pendant cinq ans.

    L'arbitrage entre avantage fiscal à l'entrée (réduction d'impôt sur le revenu et d'ISF) et avantage à la sortie (exonération des dividendes et des plus-values) dépend des perspectives de développement de l'entreprise financée. Plus le gain anticipé est élevé, plus on aura tendance à opter pour l'avantage à la sortie.

    Dons :

    Dans le cas des dons effectués dans le cadre d'un Financement participatif. Ceux-ci peuvent le cas échéant ouvrir droit, soit à une réduction d'impôt sur le revenu égale à 66% de leur montant, soit à une réduction d'ISF de 75% du montant des sommes données, la réduction ne pouvant excéder 50.000 euros.


  • 24 juin 2016 00:04

    Merci très intéressant et d'actualité ! (je pense aussi que le Financement participatif permet une diversification et il y a des projets vraiment intelligents et d'avenir mais il faut bien choisir et miser sur plusieurs) :

    Les nuages gris s'amoncellent sur l'avenir de l'assurance vie sécurisée. Le projet de loi Sapin 2 pousse à la baisse du rendement des fonds en euros et prévoit la possibilité de bloquer les retraits. La garantie en capital est elle aussi menacée.

    Fin de la liberté des taux

    Le législateur vient de doter le Haut Conseil de stabilité financière du pouvoir d'imposer à un assureur un taux plus bas que celui qu'il a fixé sur son fonds en euros. Selon un amendement parlementaire au projet de loi Sapin 2, adopté en première lecture par l'Assemblée nationale (article 21 bis), le HCSF pourra "moduler" la faculté de l'assureur de piocher dans les réserves de plus-values du fonds pour booster le rendement servi ! Bref, servir un taux supérieur à la moyenne va devenir difficile. C'est la fin du principe des taux librement fixés par les assureurs !

    Une liquidité menacée

    Le HCSF, en vertu du même article 21 bis de la loi Sapin 2, pourra aussi décider de suspendre sur tous les contrats la possibilité de faire des retraits sur les fonds en euros ou de les limiter en cas de grosse fluctuation des taux obligataires. C'est la fin de la liquidité garantie !

    Une garantie au rabais

    Le capital versé sur le fonds en euros d'une assurance vie est garanti en permanence, une des principales raisons du succès de ces fonds. Il faut désormais s'attendre à voir cette garantie écornée chaque année par les frais de gestion prévus au contrat.

    Un assureur vie, et non le moindre puisqu'il s'agit de Generali Vie - l'une des plus grandes compagnies européennes, distribuant de nombreux contrats en France - vient d'annoncer que la garantie sera désormais brute des frais de gestion.

    Autrement dit : en versant 100 euros sur un fonds en euros, l'assuré avait jusqu'alors la garantie de récupérer au minimum 100 euros à tout moment, alors que désormais cette garantie baissera chaque année. Une baisse de 0.5 % à 1 % par an, soit les frais de gestion, variables selon les contrats.

    Article de Votre Argent s'il n'y a pas d'espaces lors du postage !
    :

    http://votreargent.lexpress.fr/assurance-vie/vers-la-mort-des-fonds-en-euro s-de-l-assurance-vie_1804065.html?#xtor=AL-3012


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