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Il n'y a pas que les prix des cadeaux et des ingrédients du réveillon qui s'envolent. La star de votre salon devrait également vous demander un effort financier supplémentaire.
Noël va décidément coûter particulièrement cher cette année. Au-delà de l'augmentation des prix des cadeaux et des différents incontournables des tables des fêtes, il faudra aussi dépenser plus pour le traditionnel sapin, qui coûtera de 10 à 15% de plus que l'an dernier. En cause, les coûts de la mise en distribution qui sont globalement en hausse : « Le prix de la palette de bois a augmenté de 30% et plus généralement, il y a une hausse importante des produits d'emballages, des produits de distribution. Les coûts du transport aussi ont fortement augmenté et plus le sapin est lourd, plus c'est cher. Ensuite, évidemment, certains sapins plus sophistiqués coûteront un peu plus que les sapins classiques. Sur ces sapins plus haut de gamme, il y aura une hausse allant de 5 à 15% en moyenne. Mais en général, pour les sapins classiques, leur prix augmentera de 10 à 15% par rapport à l'année dernière », explique au Figaro Frédéric Naudet, directeur des pépinières Naudet et président de l'Association française du sapin de Noël naturel.
Comment choisir son sapin de Noël
Les producteurs locaux sont les plus touchés par cette flambée des prix. C'est le cas du producteur des Sapins du Sud, Daniel Gayraud : « On ne peut pas augmenter le prix à la distribution, parce que sinon on ne nous achètera plus. J'ai déjà une baisse de 30% de mes ventes par rapport aux ventes en magasin » , s'inquiète-t-il. Acheter un sapin de Noël chaque année est déjà une tradition qui a tendance à reculer. Elle ne concerne plus qu'un foyer sur cinq (elle est passée de 24% en 2008 à 22,5% en 2020), selon une étude Kantar publiée en avril 2021. Plus de la moitié des Français possèdent un sapin artificiel. Cette augmentation des tarifs sera-t-elle rédhibitoire pour certains ? « Les dépenses augmentent de partout mais parce que c'est Noël, je suis prêt à faire un énième effort. Peut-être que j'achèterai un sapin plus petit après tout », confie au Figaro Claude, père de famille de 40 ans.