Ces capteurs connectés fournissent la consommation en temps réel du gaz, de l’électricité et de l'eau. (Pixabay / AJS1)
Depuis 2016, la commune de Saint-Sulplice-la-Forêt (Ille-et-Vilaine) a équipé ses bâtiments publics communaux de différents capteurs permettant de connaître en temps réel la consommation d'énergie. Dès les premières années, la commune a pu réaliser 25 % d'économies d'énergie mais compte bien parvenir à 40 %.
A Saint-Sulplice-la-Forêt, on n'a pas attendu la crise énergétique pour faire des économies. Cette commune d'Ille-et-Vilaine, qui compte 1 500 habitants, a mis en place depuis sept ans des outils permettant un meilleur contrôle des dépenses énergétiques rapporte France 3 Bretagne . Grâce à des capteurs connectés, elle prévoit de faire 40 % d'économies d'énergie entre 2015 et 2024.
« Les effets ont été immédiats »
Tout a commencé en 2015. A cette époque, la commune est dans le rouge financièrement. Elle décide alors d'investir 20 000 euros dans un réseau de 60 capteurs qui équipent, une année plus tard, cinq bâtiments communaux.
L'école a été particulièrement ciblée. « Les effets ont été immédiats » , confie Yann Huaumé, le maire de la commune. Et d'ajouter : « En 2018, nous avions atteint l'objectif que l'on s'était donné, c’est-à-dire 25 % d'économies d'énergie. »
Des problèmes plus facilement détectés
Ces capteurs fournissent la consommation en temps réel du gaz, de l’électricité et de l'eau. Cela signifie que des problèmes, comme une fuite d'eau, peuvent être detectés très vite et permettre de mieux cibler un investissement. Il a fallu aussi installer un système de chauffage pilotable, des horloges programmables et changer quelques radiateurs. Pour l'instant, 60 000 euros ont été investis. L'objectif est maintenant de réaliser 40 % d'économies d'énergie à partir de la consommation de 2015.
Cet hiver sera crucial puisque tous les projets mis en place sur la commune seront fonctionnels. Un nouveau centre de loisirs (ALSH) « à énergie positive et bas carbone » va voir le jour. « 460 m² à un coût de quasi-zéro en énergie, ça va nous coûter 1 500 euros à l'année, une bagatelle » , se félicite le maire.