Laurent Wauquiez a effectué dimanche sa rentrée politique en gravissant, pour la troisième année consécutive, le mont Mézenc, point culminant de la Haute-Loire dont il est l'élu. L'occasion pour lui de s'affirmer comme incontournable avant le congrès de l'UMP et de mettre en avant ses atouts à l'heure où son parti vit de sombres heures. Le député-maire UMP du Puy-en-Velay souhaite ainsi que son parti se réinvente autour d'un socle de "valeurs" de droite très assumées - mérite, refus de l'assistanat... - et dont il entend être la voix.
À cette ascension, il avait convié des maires qui ont conquis des villes aux municipales du printemps dernier : Limoges, Millau, Saint-Étienne, Bourg-lès-Valence... "C'est un message de rupture avec la politique parisienne des appareils", a-t-il expliqué dimanche à l'AFP. "Depuis deux ans, c'est ce qui nous a fait faire naufrage. Je suis maire et me méfie beaucoup des élus en chambre, coupés du terrain. Le renouvellement de la droite se fera autour de cette génération."
"La voix d'une droite qui assume ses valeurs"
Autre "message" que veut porter l'ancien ministre, qui ne se cache pas d'avoir rencontré Nicolas Sarkozy cet été, mais qui assure qu'il n'y a pas eu de proposition d'alliance sur la table : "L'élection à la tête de l'UMP n'est pas un enjeu de casting, mais de valeurs. Mon objectif est d'être la voix d'une droite qui assume ses valeurs." "La droite dont les Français ne veulent plus, c'est...
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