Une nouvelle Jacqueline Sauvage et un nouveau casse-tête en perspective pour François Hollande ? Les jurés de la cour d'assises de l'Isère auront nécessairement en tête la grâce partielle accordée à Jacqueline Sauvage par le président de la République au moment de se pencher sur le cas de Bernadette Dimet. Le 2 janvier 2012 à Parmilieu, petit village de l'Isère, cette dame de 60 ans a tué à l'aide d'un fusil de chasse son mari, Bernard Bert, avec qui elle a eu deux fils.
Quelques semaines avant le drame, alors qu'elle avait quitté le domicile conjugal, elle est revenue auprès de son époux sous la contrainte, mais lui a imposé un contrat : « Pour éviter de me faire tuer, je reste à la maison, tu me fais la promesse de ne pas vouloir me tuer et de me laisser tranquille si je reste jusqu'au début de l'année 2012. » Cette lettre, retrouvée par les enquêteurs au domicile des époux, était signée par le mari avec cette étonnante mention « bon pour accord ».
« Je vais prendre le fusil, j'en ai marre »
Bernadette Dimet a écrit un second courrier, quasi prémonitoire, destiné à ses proches cette fois-ci : « S'il m'arrive quelque chose, vous saurez que ce n'est pas de ma faute. J'en ai marre, pardon ! Nadette. » Au cours de l'année 2011, Bernard Bert avait menacé sa femme avec un fusil de chasse. Bernadette Dimet décide alors de quitter son mari. Elle se rend à la gendarmerie et déclare...
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