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Vers la mise en examen de trois ex-cadres de Bygmalion
information fournie par Reuters 01/10/2014 à 12:38

MISE EN EXAMEN EN VUE POUR TROIS EX-CADRES DE BYGMALION

MISE EN EXAMEN EN VUE POUR TROIS EX-CADRES DE BYGMALION

PARIS (Reuters) - Trois anciens cadres de Bygmalion, dont Bastien Millot, devaient être présentés mercredi à un juge en vue de leur mise en examen dans le cadre de l'enquête sur un système présumé de fausses factures durant la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, a-t-on appris de source judiciaire.

Les deux fondateurs de la société de communication, Guy Alvès et Bastien Millot, et l'ancien patron de sa filiale événementielle Event & Cie, Franck Attal, avaient été interpellés lundi matin à leur domicile et placés en garde à vue.

Ils ont été entendus par des policiers de l'Office central de lutte contre la corruption, à Nanterre (Hauts-de-Seine).

Ils devaient être présentés dans la matinée à un juge d'instruction du pôle financier.

La garde à vue d'un quatrième protagoniste présumé, l'ex-comptable de Bygmalion Matthieu Fay, a été levée mardi soir.

Le parquet de Paris a ouvert en juillet une information judiciaire sur un système présumé de fausses factures instauré en 2012 par l'UMP et des proches de Nicolas Sarkozy pour couvrir les dépassements de frais de campagne présidentielle de l'ex-chef de l'Etat.

Bastien Millot est un proche de l'ancien président de l'UMP Jean-François Copé, contraint à la démission en mai dernier après des révélations sur ce montage par son propre directeur de cabinet, Jérôme Lavrilleux.

Le quotidien Le Monde a rapporté la semaine dernière que Matthieu Fay avait avoué aux enquêteurs, en juin, qu'il avait bien été la cheville ouvrière du système de fausses factures.

"Ce lot de factures, à savoir les factures sous-évaluées relatives aux meetings et les fausses factures, a été envoyé à l'UMP par porteur après le second tour", a-t-il expliqué, selon le journal.

Toujours d'après Le Monde, il a fait état d'un total facturé pour les meetings de près de 19 millions d'euros, alors que ce montant ne devait officiellement pas dépasser 3,4 millions.

(Nicolas Bertin, édité par Sophie Louet)

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