La rupture est-elle déjà consommée ? Alors que les cendres créées par l'incendie de la maison PS sont encore chaudes, Manuel Valls en a « rajouté une couche » mercredi soir dans L'Obs. Après plusieurs semaines d'hésitation, l'ancien Premier ministre annonce solennellement, alors que Benoît Hamon est au plus mal dans les sondages, son vote en faveur d'Emmanuel Macron, mercredi matin sur BFM TV.
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Séisme médiatique, « trahison » pour Benoît Hamon, décision d'un « homme sans honneur » pour Arnaud Montebourg, « tristesse » pour Cambadélis..., la gauche se déchire toute la matinée par déclarations interposées. Le candidat du Parti socialiste à la présidentielle tente rapidement de reprendre la main en appelant à l'union les communistes et Jean-Luc Mélenchon. En vain, l'intéressé veut « continuer (s)on chemin » et défaire François Fillon.
« Compromis avec la droite parlementaire »
Manuel Valls a donc tenu à s'expliquer dans L'Obs sur sa décision. Comme il l'avait déjà dit sur BFM TV, il a fait ce choix, en conscience, pour ne « prendre aucun risque pour la République » face à une possible victoire du FN. Mais, comme Cazeneuve et Cambadélis, l'ancien pensionnaire de la place Beauvau pense déjà au coup d'après. Il va évoquer...
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