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Valls comme recours pour le PS si Hollande ne se présente pas
information fournie par Reuters 24/10/2016 à 11:55

LE PS N’EXCLUT PAS UNE CANDIDATURE DE VALLS POUR 2017

LE PS N’EXCLUT PAS UNE CANDIDATURE DE VALLS POUR 2017

PARIS (Reuters) - Manuel Valls pourrait être le candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle si François Hollande choisit de ne pas briguer un nouveau mandat, a déclaré lundi matin le premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis.

L'éventualité d'une candidature du Premier ministre a pris du poids ces derniers jours, certains à gauche l'appelant à se poser en recours face à un chef de l'Etat encore davantage fragilisé par la publication d'un livre de "confidences" livrées à des journalistes.

"Le Premier ministre c'est un de nos présidentiables. C'est celui sûrement qui a aujourd'hui le plus de possibilités mais il y a d'autres candidats possibles", a dit Jean-Christophe Cambadélis sur France Inter en évoquant, "quatre ou cinq personnalités".

"Manuel Valls est controversé, mais comme tout socialiste à la période actuelle", a-t-il ajouté en précisant cependant qu'"on n'en est pas là, pour l'instant nous ne savons pas si le président se présentera ou pas".

Pour le premier secrétaire du PS, "beaucoup de gens dans le parti socialiste, au gouvernement" soutiennent encore François Hollande, toujours très bas dans les sondages d'opinion.

Jean-Christophe Cambadélis a également tenté de minimiser les dissensions au sein du parti, en constatant que "les socialistes, ça fait partie de leurs gènes, ne sont jamais unis."

Relayant la position de Manuel Valls, qui a exhorté samedi son camp à l'union sous peine d'être "pulvérisé" en 2017, le premier secrétaire du PS a appelé les socialistes au "calme", mettant en garde contre les sombres perspectives pour la gauche lors des scrutins du printemps.

"Il y a un risque que nous soyons très bas à l'élection présidentielle parce que nous n'aurons pas surmonté nos propres difficultés à présenter un candidat de rassemblement", a-t-il prévenu.

"C'est un risque qu'aux élections législatives le Front national soit beaucoup plus haut que les commentateurs, les analystes ne le disent aujourd'hui parce qu'il profitera de la radicalisation de la droite à droite", a-t-il ajouté.

Les anciens ministres Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, candidats à la primaire socialiste de janvier, ont rejeté dimanche l'appel à l'unité lancé la veille par Manuel Valls.

(Myriam Rivet, édité par Yves Clarisse)

7 commentaires

  • 24 octobre 13:09

    ça nous ferait une alternance petit excité ,gros mou,petit excité


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