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Valls - "Cogner", ou la stratégie de la dernière chance
information fournie par Le Point 23/01/2017 à 06:55

Manuel Valls a attendu que tous ses concurrents s'expriment avant d'apparaître sur la scène. Il a eu le temps de compter et recompter. C'est Benoît Hamon, son éphémère ministre de l'Éducation nationale, qui sort en tête de ce premier tour avec

36,1 %. Lui n'est que deuxième avec 31,2 % des voix. Il a entendu Arnaud Montebourg, éternel 3e, expliquer qu'il voterait pour Benoît Hamon et appeler ses 17,7 % d'électeurs à faire de même. Il sait que le match de dimanche prochain est quasi ingagnable. Pour déjouer ce pronostic, il décide de foncer tête baissée contre son adversaire.

Lorsqu'il a su qu'il affronterait le représentant de l'aile gauche du PS, Valls a laché à ses proches : "Au moins c'est clair, il y a deux lignes." Alors qu'au premier tour, l'ancien Premier ministre s'interdisait d'évoquer l'avenir du PS ? "Mon rôle aujourd'hui n'est pas de participer à la réflexion sur l'avenir du PS ou son dépassement", nous avait-il dit ?, voilà le retour des "gauches irréconciliables" qu'il avait théorisées il y a un an.

"Accepter ou refuser la défaite annoncée"

"C'est un choix entre la défaite assurée et la victoire possible, entre des promesses irréalisables et infinançables et une gauche crédible qui assume les responsabilités", martèle Manuel Valls face à la presse massée au premier étage de la Maison de l'Amérique latine, dans le 7e arrondissement...

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