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Valls à Villejuif après l'attentat déjoué contre des églises
information fournie par Reuters 22/04/2015 à 22:15

VALLS À VILLEJUIF APRÈS L'ATTENTAT DÉJOUÉ CONTRE DES ÉGLISES

VALLS À VILLEJUIF APRÈS L'ATTENTAT DÉJOUÉ CONTRE DES ÉGLISES

PARIS (Reuters) - Manuel Valls s'est rendu mercredi dans deux églises de Villejuif (Val-de-Marne), cibles probables d'un projet d'attentat déjoué après l'arrestation d'un suspect dimanche à Paris pour y exprimer son soutien à la communauté catholique.

"Ce qui aurait pu arriver est un choc pour tout le monde et il est normal d'aller à la rencontre des élus de cette ville, des responsables paroissiaux pour dire à la fois notre profonde émotion et notre totale solidarité face à cette tentative d'attentat", a déclaré le Premier ministre, qui était accompagné du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.

"En janvier c'est la liberté d'expression, les forces de l'ordre, les Français juifs qui ont été visés", a-t-il ajouté, faisant référence aux attentats qui ont fait 17 morts à Paris et Montrouge.

"Cette fois-ci sans doute (...) c'étaient les chrétiens, les catholiques de France qui étaient visés, pour la première fois, (...) deux églises étaient dans le viseur de cet individu."

Le suspect, un étudiant de 24 ans de nationalité algérienne, est également soupçonné du meurtre d'une jeune femme retrouvée tuée par balle dimanche matin dans sa voiture à Villejuif.

"Il n'y a aucune hésitation à avoir, les fidèles de la religion catholique doivent pouvoir pratiquer leur culte, aller à la messe en parfaite sérénité", a dit Manuel Valls. "S’en prendre à une église, c’est s’en prendre à la France".

Alors que les lieux de culte juifs font l'objet d'une surveillance renforcée depuis les attentats de janvier, le patrimoine chrétien de la France "doit être protégé mais il doit rester ouvert, accessible", a souligné le Premier ministre.

Une position soutenue par la conférence des évêques de France qui juge "prématuré" le renforcement de la protection des lieux de cultes catholiques. A l'heure actuelle, environ 200 églises bénéficient d'une protection spécifique en France.

"La partie du plan Vigipirate concernant cette protection pourra évoluer le cas échéant dans le cadre de la concertation menée avec le ministère de l’Intérieur", dit-elle dans un communiqué publié mercredi soir. Quant aux églises, "elles doivent rester des lieux ouverts, des lieux d’accueil, conforme à l’esprit même de la religion catholique".

"Les menaces terroristes, quelle qu’en soit la teneur, ont pour objectif de semer la peur, les catholiques n’y céderont pas", écrit-elle.

(Marine Pennetier)

5 commentaires

  • 23 avril 00:45

    un peu tard, cette prise de conscience. Voilà qui sent le calcul électoraliste.


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