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Urvoas minimise le nombre de surveillants de prison radicalisés
information fournie par Reuters 21/09/2016 à 12:00

POUR URVOAS, LES SURVEILLANTS RADICALISÉS SONT UNE INFIME MINORITÉ

POUR URVOAS, LES SURVEILLANTS RADICALISÉS SONT UNE INFIME MINORITÉ

PARIS (Reuters) - La radicalisation de certains surveillants de prison au contact de détenus prosélytes est un phénomène "infiniment minoritaire" mais "réel", a déclaré mercredi le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas.

"J'ai eu des cas sur lesquels nous avons pris évidemment les mesures adaptées", a-t-il dit sur RTL, évoquant des "sanctions" et "des éloignements".

"C'est infiniment minoritaire mais suffisamment réel pour que nous puissions effectivement en parler dans le cadre de la politique de ressources humaines" en prison, a-t-il ajouté.

L'administration pénitentiaire a recruté 2.100 personnels l'année dernière, et prévoit d'en recruter 2.500 supplémentaires l'année prochaine.

Le niveau d'exigence lors de ces recrutements devra être "élevé" au regard de ce risque, même marginal, a estimé mercredi le ministre de la Justice.

Interrogé sur les unités dédiées aux détenus radicaux, expérimentées depuis début 2016 dans quatre prisons et dont la pertinence est contestée par certains spécialistes, Jean-Jacques Urvoas a expliqué qu'il préférait "tâtonner que d'être accusé de ne rien faire."

"Le problème est urgent mais je ne veux pas agir avec précipitation", a-t-il dit.

Quelque 81 personnes sont actuellement placées dans ces unités dites "dédiées".

(Chine Labbé, édité par Yves Clarisse)

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