"Après une journée un peu laborieuse, on part faire la fête !" Victor Fourtet est un éleveur heureux. Avec Godwin, sa "bête", il vient tout juste de remporter le premier prix au concours des taureaux âgés de race Salers (Cantal). Il ne cache cependant pas sa fatigue. En effet, il faut un investissement constant pour faire du taureau une bête de concours. C'est donc la voix légèrement cassée par un salon plutôt éreintant - pas plus de quatre ou cinq heures de sommeil par nuit - qu'il nous entraîne avec ses amis dans l'ambiance des soirées d'après-fermeture.
"La soirée risque d'être très longue", promet-il, l'air amusé. D'autant qu'un premier prix, ça se fête dignement. Ensemble, nous rejoignons donc, à quelques mètres du stand de Salers et de l'Aubrac, celui des éleveurs basques, d'ores et déjà accoudés au bar, entonnant des chants de la région. Après avoir pris quelques verres, la soirée se poursuit, dans la plus grande convivialité, sur le stand des éleveurs de Salers et de l'Aubrac. "Tous les soirs, on passe un petit moment ensemble", nous déclare l'un des éleveurs présents, avant qu'un autre ne renchérisse en plaisantant : "un long moment même", faisant éclater de rire son collègue.
On débouche le champagne pour fêter la victoire de Victor, on s'embrasse, on se chamaille, l'ambiance bon enfant sera de mise toute la soirée. Le lendemain, le salon n'ouvre qu'à 9 heures pour les premiers visiteurs, mais dès 6 heures...
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