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Un prêtre français au chevet des réfugiés nord-coréens
information fournie par Le Point 29/03/2017 à 16:58

" Je sais que je suis sur la liste noire. Mais le temps est venu de parler. Il faut briser le silence. » Longtemps, le père Philippe Blot a agi dans l'ombre. Puis, un voyage du pape François il y a quatre ans en Corée du Sud, où il habite, l'a convaincu de témoigner. Tant pis s'il s'attire les foudres du gouvernement chinois et du régime nord-coréen... « Ce que je dis, toutes les ambassades le savent, mais personne ne bouge, déplore l'homme d'Église. Il pèse sur ces affaires une omerta terrible. » Ce prêtre français, né à Caen en 1959, ordonné par Jean Paul II en 1990 et membre des Missions étrangères de Paris, vit dans la ville de Gunpo, une banlieue de Séoul.

C'est là qu'il accueille, depuis huit ans, des réfugiés nord-coréens (ils sont plus de 30 000 en Corée du Sud) et les aide à faire venir leurs amis et les membres de leur famille qui sont soit restés au pays, soit passés illégalement en Chine. « Leur grande peur, raconte le père Philippe Blot, c'est de se faire attraper par la police chinoise ou par les agents secrets nord-coréens qui pullulent dans les trois provinces du nord-est de la Chine. S'ils sont pris et ramenés dans leur pays, ils seront considérés comme traîtres à leur patrie, torturés, placés en camp de rééducation, et donc poussés à la mort. Tous ces réfugiés, d'ailleurs, portent sur eux un rasoir, pour s'ouvrir les veines, le cas échéant... »

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