C'était cinq jours après l'assassinat du père Jacques Hamel par deux terroristes dans l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray. Un correspondant de presse travaillant pour le journal Ouest-France en Loire-Atlantique se rend dans l'église Saint-Nicolas de Châteaubriant (44), le dimanche 30 juillet lors de la messe de 10 h 30, pour « prendre le pouls de la communauté catholique ». La veille, il avait interviewé le prêtre de la paroisse, Patrice Eon. Le correspondant, un Franco-Marocain de 46 ans qui collabore avec le journal depuis six mois, est alors approché par deux femmes gendarmes, présentes dans l'église. « Elles m'ont demandé si c'étaient mon sac et mon casque qui étaient au sol », explique le journaliste à Ouest-France. « J'ai répondu oui et elles m'ont demandé de les suivre à l'extérieur », ajoute-t-il. Il est alors escorté hors de la paroisse par les deux gendarmes à la vue de tous.
Le prêtre s'excuse publiquement
Le correspondant franco-marocain a été interpellé car, quelques minutes plus tôt, un paroissien qui assistait également à la messe avait appelé la gendarmerie pour « signaler » qu'un homme qu'il jugeait « suspect » se trouvait dans l'église. « C'est tombé sur moi, mais je pardonne. La peur n'est pas quelque chose de raisonné », tempère l'homme de 46 ans. « Ce qui s'est passé servira peut-être de leçon et permettra à chacun d'être plus prudent et moins...
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