Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Un adolescent arrêté pour la fausse alerte attentat de Paris
information fournie par Reuters 19/09/2016 à 16:39

UN ADOLESCENT INTERPELLÉ POUR UNE FAUSSE ALERTE TERRORISTE À PARIS

UN ADOLESCENT INTERPELLÉ POUR UNE FAUSSE ALERTE TERRORISTE À PARIS

PARIS (Reuters) - Un adolescent de 16 ans a été interpellé pour la fausse alerte à l'attentat qui a entraîné samedi une énorme opération de police dans le centre de Paris, provoquant un bref mouvement de panique, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

Durant plusieurs minutes, l'application du gouvernement Système d'alerte et d'information des populations (SAIP), destinée aux possesseurs de smartphones, a fait état d'un possible attentat et recommandé de s'abriter.

Le parquet de Paris avait ouvert une enquête pour "dénonciation de crime imaginaire" et "divulgation de fausses informations afin de faire croire à une destruction dangereuse".

La source judiciaire n'a pas donné de précision sur le lieu de l'interpellation de l'adolescent, sauf pour dire qu'il ne s'agissait ni de Paris, ni de la région parisienne.

La diffusion d'une fausse information "dans le but de faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise" est punie de deux ans de prison et 30.000 euros d'amende par le Code pénal français.

L'Obs a indiqué dimanche être parvenu à entrer avec contact avec les deux responsables présumés de la fausse alerte, qui ont fait écouter l'enregistrement de leur appel téléphonique à la police.

Ils se présentent sur les réseaux sociaux sous les pseudonymes de "Tylers Swatting" et "Zakhaev Yamaha" et disent avoir 16 ans et 17 ans.

"Le projet initial était de 'swatter' une mosquée mais après Saint-Etienne-du-Rouvray on s'est dit que ça marcherait mieux avec une église", expliquent-ils en référence à l'attaque au couteau d'une église dans laquelle un prêtre a été tué le 26 juillet dernier. L'Etat islamique avait revendiqué l'attentat.

La pratique du "swatting" consiste à faire déplacer les forces de sécurité sous un faux prétexte, comme une alerte à la bombe, une prise d'otages ou un meurtre.

"On a fait ça pour le buzz. Si les gens ont eu peur, c'est leur problème...", a dit l'un des deux jeunes gens à L'Obs.

(Sophie Louet avec service France, édité par Yves Clarisse)

3 commentaires

  • 20 septembre 09:16

    La peine maximum n'est pas suffisante et peu dissuasive : il faut y ajouter la facturation des forces de sécurité que la plaisanterie a rendu nécessaire = on ne plaisante pas avec le terrorisme


Signaler le commentaire

Fermer