Remettre en ordre de marche un parti à terre, secoué par la gravité de l'affaire Bygmalion et talonné par le FN dans les urnes. Voilà la lourde tâche à laquelle s'attèlent François Fillon, Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin, coprésidents par intérim de l'UMP depuis la démission de Jean-François Copé et jusqu'à l'organisation de la prochaine élection, fin novembre. À peine installés, lundi 16 juin, les coprésidents par intérim ont commencé le grand ménage. Les responsables financiers et administratifs dont les noms sont cités dans l'affaire Bygmalion ont été mis à pied. Les contrats d'Éric Cesari - le directeur général du parti, surnommé "l'oeil de Sarkozy" -, de Fabienne Liadzé - directrice financière - et de Pierre Chassat - directeur de la communication - ont été suspendus. Une première étape avant leur licenciement. Rompre avec la gouvernance CopéTous sont mis en cause dans l'affaire Bygmalion pour avoir validé les engagements de dépenses ayant rendu possible le paiement de conventions thématiques fictives facturées plus de 10 millions d'euros par la filiale événementielle de la société de communication Bygmalion, tenue par deux proches de Jean-François Copé. Le sarkozyste Éric Cesari - qui nie être mêlé à l'affaire Bygmalion - a été remplacé par Philippe Gustin, ancien ambassadeur et proche de Luc Chatel. Et un auditeur de la Cour des comptes, Jacques Laisné, occupe le poste de trésorier à la place de...
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