Deux ans après la défaite de Nicolas Sarkozy à l'Élysée, l'UMP est-elle toujours ultra-sarkozyste ? Le résultat de l'élection du président de l'UMP samedi le dira clairement. Un bilan élyséen en demi-teinte, un échec à l'élection présidentielle de 2012, un projet aux airs de déjà-vu, un candidat "bling-bling" qui fait le show... Sur le terrain, de nombreux militants UMP confient leur dépit face au retour de l'ex-chef de l'État par la porte du parti, en vue de briguer de nouveau l'Élysée. Certes, les poids lourds de l'UMP et les sondages annoncent une nette victoire de Nicolas Sarkozy à la tête du parti. Mais les enquêtes d'opinion sont une photographie floue de la réalité puisque des instituts interrogent des sympathisants UMP, et non pas les militants. Or, samedi, seuls les quelque 268 000 adhérents UMP seront appelés à voter. Et même si la victoire de l'ancien président est très probable (au premier ou au second tour), la sarkophobie au sein de l'UMP est une réalité.
Le parti, "un bouclier pour Sarkozy" ?
"Nicolas Sarkozy ne doit pas se servir de l'UMP comme d'un bouclier juridique. Il avait dit qu'il arrêterait la politique..., revient-il pour décourager la justice ?" interroge François, un chef d'entreprise parisien croisé lors d'un meeting d'Hervé Mariton. L'affaire Bygmalion, le duel entre Jean-François Copé et François Fillon, les factures téléphoniques onéreuses de Rachida Dati mais aussi les salaires mirobolants de...
1 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer