Une petite commission d'investitures, un timide comité chargé d'organiser la primaire, seuls deux discrets porte-parole, et pas le moindre secrétaire thématique. Le premier organigramme annoncé par le nouveau patron de l'UMP au lendemain de son élection semblait bien trop modeste pour le rester. L'espace de quelques jours, certains optimistes crurent pourtant révolu le temps de l'armée mexicaine à la tête de l'UMP. Puis, des promesses furent faites, des services rendus, des ego meurtris, et la liste d'attente des mécontents et des méritants s'allongea. Pour calmer les esprits, amadouer les ambitieux, Nicolas Sarkozy eut une idée : élargir le cercle restreint des bénéficiaires de ses largesses. C'est sans doute dans cet esprit "rassembleur" que fut rédigé le communiqué envoyé le mardi 9 décembre annonçant vingt-huit nominations. "Ce n'est pas énorme, relativise un heureux gagnant. Vous savez combien il y a de sortants ? Deux cent cinquante-cinq !" Parmi ces vingt-huit qualifiés, on trouve dix-huit secrétaires thématiques priés de se ranger sous la coupe de Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente déléguée du mouvement. Une perspective qui a suffi à faire fuir Nadine Morano : "Je ne voulais rien en cette phase terminale de l'UMP surtout avec la constitution du tandem Wauquiez/NKM, on a subi la guerre des grands chefs, c'est pas pour subir la guerre des petits chefs." D'autres au contraire ont accepté avec entrain à l'instar de...
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