Pour espérer freiner l'avancée des milices pro-russes, qui se sont emparées lundi d'une nouvelle ville (Kostiantynivka) dans l'est de l'Ukraine, l'Occident a décidé de déployer une nouvelle batterie de sanctions contre la Russie. Lundi, l'Union européenne a ajouté quinze noms de responsables russes et ukrainiens pro-russes à sa liste des personnalités visées par des gels d'avoirs et interdictions de visa pour l'UE tandis que les États-Unis ont sanctionné sept nouveaux responsables russes et dix-sept sociétés, tous jugés proches de Vladimir Poutine.
"Pour la première fois, le premier cercle du président russe est visé", souligne Julien Nocetti, chercheur spécialiste de la Russie à l'Institut français des relations internationales (Ifri). "Mais ces sanctions restent néanmoins tout à fait accessoires." Pour sa défense, la porte-parole de la Commission européenne, Pia Ahrenkilde, juge "approprié pour instant" le niveau de sanctions choisies à l'encontre de Moscou (phase 2) tout en "avançant dans la préparation des mesures de la phase 3".
Aucune sanction économique
Autrement dit, aucune sanction économique contre la Russie, alors que John Kerry s'était dit la semaine dernière "prêt" à frapper directement Moscou au porte-monnaie. À en croire le secrétaire d'État américain, les sanctions internationales ont déjà provoqué la fuite de Russie de près de 70 milliards de dollars de capitaux. Un chiffre que Julien Vercueil, maître...
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