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Turquie : comment Erdogan a roulé Obama
information fournie par Le Point 29/07/2015 à 10:10

Les engagements apparents et la bonne volonté d'Erdogan dans sa conversation téléphonique avec Obama il y a tout juste une semaine n'ont pas fait illusion très longtemps. Si la Turquie a démontré qu'elle se rangeait aux côtés de la coalition pour aller bombarder les forces de l'organisation État islamique, elle a lancé, pratiquement simultanément des raids aériens contre ceux qui, pourtant, depuis le début du conflit, se sont précisément montrés les adversaires les plus résolus de Daesh. Erreur stratégique ? Contradiction politique ? Pas du tout. Les troupes kurdes du PKK que les F16 turcs ont bombardées sont qualifiées par le commandement turc « d'objectifs rebelles », tout comme les djihadistes de l'EI.

C'est bien là toute l'ambiguïté du marché conclu entre le président des États-Unis et le Premier ministre turc. Après l'attentat de Suruç, qui a fait 32 morts le 20 juillet, Erdogan a paru accepter de rejoindre la coalition des pays qui combattent l'État islamique. Ce qui implique de permettre aux chasseurs bombardiers de l'armée de l'air américaine, grâce à l'utilisation des bases turques, de n'être plus qu'à 15 minutes de vol de leurs objectifs en Syrie.

Confisquer une partie de son territoire à Bachar el-Assad

À ceci près qu'il y avait une condition pour qu'Ankara rejoigne les rangs des alliés : Obama a dû accepter la création d'une zone tampon d'une centaine de kilomètres de long et cinquante de...

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