Discrets, bon marché et diablement efficaces : les petits drones qui devraient cette année encore avoir la cote sous le sapin sont aussi la phobie des gardes du corps des chefs d'État, et des policiers et militaires qui protègent les sites sensibles. Ces dernières semaines, les combattants de l'EI ont réussi à tuer des soldats irakiens et blesser des commandos français avec un drone transportant une grenade, tout en continuant à utiliser ces petits appareils pour la reconnaissance. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'une attaque par drone ait lieu hors des champs de bataille.
Après les dizaines de survols de drones non identifiés qui ont défrayé la chronique en France dès 2014, au-dessus de l'Élysée et de centrales nucléaires notamment, le secrétariat général de la sécurité et de la défense nationale (SGDSN, dépendant de Matignon) a été pressé par le gouvernement de trouver une solution d'interception fiable. Plusieurs industriels ont développé des projets, et les trois plus avancés ont été présentés à la presse sur la base aérienne de Villacoublay le 18 novembre (Lire notre compte rendu complet).
Le brouillage est contournable
Le SGDSN, appuyé par l'Agence nationale de la recherche (ANR), a opté pour des technologies pointues, au sein d'un programme « flash » (urgent) pour un budget de plusieurs millions d'euros. Au menu,...
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