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Trouvez les commerces qui bradent leurs invendus près de chez vous
information fournie par Le Figaro 22/01/2015 à 07:01

Des applications mettent en relation les consommateurs en quête de bons plans et les commerçants qui cherchent à écouler leurs stocks ou à rentabiliser des créneaux de rendez-vous non utilisés.

La chasse au gaspillage est un créneau vendeur. Plus de 10 millions de tonnes de déchets alimentaires sont produits chaque année en France, dont 2,3 millions de tonnes sont générées par la distribution et 1,5 million par la restauration. «Tous les jours, des milliers de boulangeries jettent des pains et pâtisseries, des fleuristes mettent des fleurs à la poubelle, des coiffeurs perdent une prestation à cause d'un rendez-vous annulé en dernière minute», constate Laurent Le Men, un jeune entrepreneur, qui a eu l'idée de créer un site Internet et une application pour aider les petits commerces à écouler leurs invendus ou à remplir un créneau de rendez-vous inutilisé.

Lancé fin 2014, le service JustoClic met en relation les magasins qui proposent leurs surplus à prix cassés et les clients intéressés par ces bons plans. Moyennant un abonnement de 249 euros HT par an, les commerçants peuvent ainsi créer en un clic une offre promotionnelle et en avertir les utilisateurs. «Ils peuvent diffuser un nombre illimité d'offres», précise le fondateur. Les consommateurs, de leur côté, s'inscrivent gratuitement. Ils sont avertis par notification ou email, et peuvent se rendre chez le commerçant pour acheter le produit ou service concerné à prix dégriffé.

Tendance anti-gaspi

Depuis le 1er janvier, JustoClic a séduit plus de 200 commerçants et plus de 600 utilisateurs, précise Laurent Le Men, qui s'est fixé l'objectif «gourmand» de réunir 20.000 commerçants et entre 200 et 250.000 consommateurs en 2015. De quoi atteindre un chiffre d'affaires de plus de 2 millions d'euros, selon ses calculs. «Pour 2016, nous espérons tripler notre activité», ajoute l'entrepreneur. Signe de son optimisme, la société recrute massivement pour étendre son service partout en France et, «à plus long terme, à l'international». De 150 commerciaux aujourd'hui, elle compte porter ses effectifs à plus de 400 cette année.

Signe que ce service est prometteur, une autre appli au fonctionnement aussi simple s'était déjà lancée en octobre dernier à Paris. OptiMiam revendique déjà une vingtaine de commerçants dans la capitale et plus de 10.000 utilisateurs. Pour ses fondateurs, cités dans un communiqué, «il s'agit d'un système gagnant-gagnant grâce auquel les commerçants réduisent leurs gâchis et leurs manques à gagner en vendant à temps leurs excédents alimentaires et les consommateurs se nourrissent moins cher tout en protégeant la planète». Surfant sur la tendance anti-gaspi, des commerçants se sont mobilisés de façon individuelle, à l'image de ce boulanger à Nîmes, dans le Gard, qui vend dans son établissement du «pain de la veille» à moitié prix. Ces initiatives interviennent alors que la loi pourrait bientôt obliger les supermarchés à donner leurs invendus à des associations caritatives.

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