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Theresa May et le plan de relance
information fournie par Boursorama avec LabSense 12/09/2016 à 12:50

A la suite du référendum concernant la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, le Premier ministre David Cameron a démissionné de son poste le 13 juillet 2016. Le chef du Parti Conservateur, Theresa May, a alors pris la tête du gouvernement. Cet été, la nouvelle première ministre et son cabinet ont dessiné les grandes lignes d’un plan de relance de l’économie.

Manifestation en Grande-Bretagne en faveur de l'UE

Manifestation en Grande-Bretagne en faveur de l'UE

Le retour de la « stratégie industrielle »

Banni des discours politiques officiels, le terme a fait son retour directement dans le titre du nouveau département créé par Theresa May, le « Department of Business, Energy and Industrial Strategy », qui fusionne celui des Affaires, de l'Innovation et des Compétences et celui de l'Énergie et du Changement Climatique. Le gouvernement a indiqué qu’il souhaitait aider les industries qui font la force du pays, comme Jaguar Land Rover, Vauxhall et BAE Systems, spécialiste de l’aéronautique. Un coup de pouce sera également apporté aux entreprises des nouvelles technologies, comme le fabricant de puces électroniques ARM Systems. Le but de Theresa May est de venir en aide à toutes les régions de la Grande-Bretagne, celles qui souffrent de la mondialisation comme celles qui en bénéficient.

Rupture avec l’ultralibéralisme et la mondialisation

En créant une commission travaillant sur la stratégie économique et industrielle, Theresa May rompt avec l’ultralibéralisme et l’absence d’intervention de l’État, initiée par Margaret Thatcher il y a 30 ans. Mais aussi avec l’idée que les pays européens doivent se concentrer sur le secteur des biens et des services à haute valeur ajoutée, laissant les industries aux pays en développement. De plus, Theresa May affirme vouloir développer une économie « qui fonctionne pour tous », prenant ainsi fait et cause pour « ceux qui se lèvent tôt et qui travaillent dur ». Avec cette annonce, la Premier ministre a réussi à fédérer autour d’elle les industriels du pays, notamment l'Association britannique des fabricants (EEF), pourtant majoritairement opposés au Brexit sur lequel elle ne souhaite pas revenir.

L’attente des mesures concrètes

Depuis la création de la commission interministérielle le 2 août 2016, les mesures concrètes sont attendues avec impatience par les citoyens, les dirigeants des entreprises et les observateurs. Aide financière pour l’emploi, investissement dans la recherche, stratégie d’aménagement du territoire pour rompre les disparités entre le nord et le sud, voilà les points sur lesquels Theresa May est attendue et pourra faire la différence.

Trucs et astuces

Theresa May a repoussé la signature de l’accord avec EDF pour la construction d’un réacteur nucléaire à Hinkley Point C, dans l’ouest de l’Angleterre, car 33% de l’investissement provient du groupe chinois CGN. Une affaire à suivre...

3 commentaires

  • 12 septembre 17:41

    Elle a la trouille d appuyer sur le bouton.Je pense qu elle fera trainer le plus longtemps possible ,que le bon peuple "trinque"pour demander l annulation de ce brexit par un nouveau referemdum


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