C'est une véritable mine d'informations. Un an après les attaques concertées du 13 novembre, les juges d'instruction chargés d'enquêter sur les attentats de Paris et de Saint-Denis pourraient bientôt obtenir des centaines de documents classés « secret défense ». Selon une source proche du dossier, la Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) planche en toute discrétion depuis fin septembre sur plus d'un millier de notes émanant de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Et pourrait se prononcer dans les tout prochains jours en faveur d'une « déclassification » totale ou partielle.
La somme de documents, colossale, pourrait aider les magistrats antiterroristes à faire le lien entre les différentes galaxies djihadistes, des frères Clain à Abdelhamid Abaaoud, en passant par Amédy Coulibaly et Mehdi Nemmouche. À l'origine de cette « requête », le pugnace Olivier Morice, qui défend depuis des années des victimes d'attentat. C'est en leur nom que l'avocat avait réclamé, dès le 14 mars 2016, une déclassification des informations protégées par le « secret de la défense nationale ».
Un maximum d'informations « communiquées »
Étaient ainsi visés dans sa requête de nombreux djihadistes, mais également des lieux sensibles qui ont été la cible de terroristes ces dernières années. À commencer par le Bataclan, menacé dès 2009 par un projet...
1 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer