Cette fois, il n'est pas resté muet longtemps. Jean-Michel Baylet a revendiqué la victoire dans son fief de Valence-d'Agen à la vitesse de l'éclair. Son score (50,7 %) a même filtré avant 20 heures sur les réseaux sociaux. Une célérité qui tranche avec les 48 heures de silence radio imposé lorsque le président du PRG fut contraint de faire le deuil de son mandat de sénateur en septembre dernier. "Le peuple ne se laisse pas manipuler", savoure aujourd'hui le patron de La Dépêche du Midi , qui a retrouvé ses accents de tribun radical. Le dernier allié politique de François Hollande et de Manuel Valls est d'autant plus satisfait de cette première soirée électorale que son ex-bras droit a mordu la poussière à Montauban. La dissidence du sénateur Yvon Collin a fait long feu. L'ancien collaborateur, qui se présentait en chevalier blanc contre le "système Baylet", n'a rallié que 7 % des électeurs à son panache.
Si le président sortant du Tarn-et-Garonne a conservé d'une courte tête le canton familial hérité de sa mère, il lui reste à conserver son fauteuil. Ce n'est pas gagné, à en croire Brigitte Barèges, maire (UMP) de Montauban. L'éternelle rivale de Jean-Michel Baylet affirme qu'elle peut emporter au moins 8 des 15 cantons du département dimanche prochain. Elle-même est en ballottage favorable dans la préfecture, où elle sera opposée à Claude Mouchard, son rival PS défait aux élections municipales. En dépit d'un score...
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