Alors que les violents combats en Syrie sont scrutés par le monde entier, cette révélation pourrait faire du tort à l'ONU, attachée à son image d'impartialité. Le journal britannique The Guardian dévoile ce vendredi des documents ayant fuité de l'ONU selon lesquels l'organisation mondiale emploie à Damas de « nombreux amis et politiques liés au président » Bachar el-Assad ou de ses ministres de haut rang.
Ces personnes auraient notamment été embauchées dans des organismes de secours comme le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon un ancien responsable de l'Organisation des Nations Unies interrogé par le Guardian , chaque institution spécialisée dans les opérations de secours compterait au moins « une personne gravitant dans le cercle immédiat des figures politiques syriennes ». L'information fait vivement réagir certaines ONG, comme The Syria Campaign qui a déclaré au Guardian qu'il était « absolument inconcevable qu'une agence de l'ONU censée aider les réfugiés puisse employer des proches d'Assad ».
« Refléter la diversité de la société syrienne »
De son côté, l'ONU clame toujours son impartialité. Un porte-parole de l'organisation explique au journal britannique que « les liens familiaux ne sont pas pris en compte » lors des embauches, et que « des enquêtes ne sont même pas...
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