Les images montrent des rues criblées de larges cratères creusés par les bombes, bordées de ce qu'il reste des immeubles, carcasses de béton éventrées, fenêtres béantes, toits effondrés. Dans ces longs travellings monotones, partout les mêmes scènes d'une ville désertée, un interminable champ de gravats. Filmées par un drone pour Reuters en septembre, elles témoignent de la destruction d'Alep, une ville qui comptait 250 000 habitants et dont le centre historique était classé au patrimoine de l'humanité.
Depuis 2012, la deuxième plus grande ville du pays est coupée en deux. Les quartiers est sont occupés par les forces opposées au régime et reprendre la ville est devenue la priorité de Bachar el-Assad. Avec l'aide de ses alliés russes, il a lancé une offensive vendredi dernier. Les bombardements, d'une violence inédite, ont causé la mort d'au moins 248 personnes selon l'OSDH, une ONG basée à Londres. Selon l'Unesco, les quartiers est sont privés d'eau depuis samedi. Ils sont sans ravitaillement depuis près de deux mois.
1 700 frappes
Raed Saleh est « casque blanc », il fait partie de cette poignée de secouristes qui assistent les civils dans les zones rebelles. D'après ses calculs, la partie est d'Alep ne tiendra « pas plus d'un mois » : « Il n'y aura plus d'eau, plus d'électricité, plus de carburant et les hôpitaux ne pourront plus continuer à...
1 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer