Le 6 avril dernier, Emmanuel Macron lançait son propre mouvement En marche ! Près de cinq mois plus tard, ce dernier franchit un cap de plus en quittant le gouvernement. Mais sur qui cet électron libre, affranchi du carcan des partis, peut-il réellement compter s'il veut se lancer dans la course à la présidentielle ?
Le meeting qu'il a tenu à la Mutualité le 12 juillet apporte un début de réponse. Dans la salle, outre son épouse, Brigitte Trogneux, quelques élus lançaient des sourires aux photographes : on pouvait croiser les députés Arnaud Leroy, transfuge de chez Arnaud Montebourg, et Richard Ferrand, ainsi que les sénateurs François Patriat et Nicole Bricq. L'écrivain Erik Orsenna ou le communicant Robert Zarader, proche de François Hollande, étaient aussi présents. Dans son optique « ni droite ni gauche », Macron accueillait ce soir-là Renaud Dutreil, ancien ministre de Jean-Pierre Raffarin sous Jacques Chirac. Devenu entrepreneur, il a publié sur le site de L'Opinion une tribune de soutien à son champion sitôt la démission annoncée.
Macron, autoproclamé héritier de Michel Rocard, avait aussi convié à la Mutualité l'épouse de l'ancien Premier ministre, décédé dix jours plus tôt.
Anciens strauss-kahniens
Au milieu de tout ce petit monde, l'hyperactif sénateur et maire de Lyon Gérard Collomb, qui s'est improvisé ces dernières...
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