Le texte est limpide : "Un adhérent non à jour de cotisation ne peut obtenir l'investiture du mouvement en vue d'une élection, non plus qu'exercer une responsabilité locale ou nationale ou participer à une instance locale ou nationale du mouvement." Pour la première fois de son histoire, l'UMP a décidé de mettre des bâtons dans les roues des mauvais payeurs.
Endetté, le parti veut pouvoir compter sur le soutien financier des adhérents, à commencer par les parlementaires. "Il y a un an, la situation était catastrophique, raconte Claude Goasguen, député-maire du 16e arrondissement de Paris. Plus de 60 parlementaires n'avaient pas réglé leur cotisation. Quand les militants payent, il faut que tout le monde paye !" "Il y a une demande très forte de notre base qui souhaite que tout le monde soit logé à la même enseigne", renchérit un cadre du parti.
Après en avoir discuté au préalable avec Nicolas Sarkozy, Claude Goasguen a donc décidé de soumettre au vote du bureau politique du 5 mai cet amendement empêchant les resquilleurs de participer à la vie interne du parti. Voté à l'unanimité, le texte devrait contraindre les plus ambitieux à régulariser leur situation.
Dati au bureau politique ?
Qui est visé ? Si Claude Goasguen se garde bien de donner des noms, dans les couloirs de la rue de Vaugirard, les supputations vont bon train. Ils sont nombreux, journalistes compris, à avoir entendu le patron exprimer sa volonté de faire entrer au...
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