Quand on lui demandait le secret de sa longévité, Shimon Peres s'amusait à répondre : gymnastique tous les jours, pas de gros repas et un ou deux verres de bon vin. Parfois, il modifiait sa recette de jouvence en parlant de ce jus de citron qu'il prenait chaque matin à jeun. Lors de son élection à la présidence, à 83 ans, il avait eu cette formule : je suis fâché avec la mort. Finalement, la grande faucheuse a eu raison de l'ultime survivant de la génération des pères fondateurs. Lorsque mardi 13 septembre, le neuvième président d'Israël fut admis à l'hôpital Tel-Hashomer à Ramat Gan, près de Tel-Aviv, tout le pays avait compris que le compte à rebours final avait commencé. L'accident vasculaire cérébral dont il a été victime ne lui laissait guère de chances de sortir debout du plus grand établissement hospitalier du pays.
Il a 11 ans quand, en 1934, ses parents quittent définitivement la ville de Wisniew, alors en Pologne et aujourd'hui en Biélorussie, pour s'installer en Palestine mandataire. Plus précisément à Tel-Aviv. Quatre ans plus tard, son père l'envoie étudier au lycée agricole de Ben-Shemen. Celui qui est né Szymon Perski devient Shimon Peres et se partage entre ses études, le kibboutz Gueva où il vit et les activités de Noar HaOved (La Jeunesse travailleuse), le mouvement de jeunesse du parti au pouvoir, le Mapaï. Ce seront ses premiers pas en politique. Mais c'est dix ans plus tard...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer