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Schizophrénie, une plongée aux confins du désespoir
information fournie par Le Point 12/09/2014 à 17:28

Dans une autre vie, Xavier aurait été un paléontologue passionné, un grand reporter enthousiaste ou un écrivain couronné. Dans celle-ci, Xavier est mort, seul, à 33 ans. Son coeur a lâché dans la chambre d'un petit hôtel de banlieue parisienne où il avait trouvé refuge après une longue hospitalisation. Xavier était schizophrène. Un "fou génial", un "génie fou", comme le décrit avec tendresse sa mère, Dominique Laporte, dans Mon fils est schizophrène . Cette enseignante avait pris la plume il y a six ans, après le décès de Xavier, pour raconter son fils, son combat et celui de toute une famille face à la maladie. Un ouvrage réédité ces jours-ci avec pour introduction un nouveau chapitre pour dire que rien n'a changé dans la prise en charge de ces malades qui représentent 1 % de la population. Le parcours médical inadapté, le manque de moyens des hôpitaux,et surtout la solitude des proches, Dominique Laporte en est libérée, mais elle l'entend. Elle est la voix de ces "soeurs de chagrin", ces mères qui sont encore dans "l'oeil du cyclone". "Soulagement empoisonné" "Aujourd'hui, je peux dire comme Madame de Staël quand le malheur est irrévocable, l'âme trouve une sorte de sang-froid qui permet de penser sans cesser de souffrir ", explique celle qui a vécu le décès de son fils comme "un soulagement empoisonné". "Je m'autorise à le dire parce que tout est angoisse lorsque l'on vit avec cette maladie." Quelques...

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