Cela ressemble bien à un épilogue. Les sanctions infligées à deux enseignants, impliqués dans ce qu'il est convenu d'appeler aujourd'hui le scandale de l'IUT de Saint-Denis, marquent la fin d'une première séquence dans cette ténébreuse affaire. Ces condamnations devraient être suivies d'autres décisions de justice début 2016.
Blâme et sanctions légères
Le 4 décembre dernier, Rachid Zouhhad, enseignant en économie au sein de cet Institut universitaire de technologie dépendant de l'université Paris-13 s'est vu infliger un blâme par la commission disciplinaire de cet établissement. Il lui était reproché plusieurs dysfonctionnements au sein du département « techniques de commercialisation » dont il assurait la direction. Sur l'ensemble des griefs qui lui étaient faits, la section disciplinaire n'en a retenu que deux : le recrutement de vacataires sans en avoir averti sa hiérarchie « dans des délais raisonnables » et « une procédure relative à l'adoption de règles de pondération des notes » irrégulière.
Quelques jours plus tard, le 17 décembre, Hamid Belakhdar, enseignant de comptabilité, passait à son tour devant cette même section disciplinaire présidée par Jean-Pierre Astruc. Ce proche de Rachid Zouhhad a également été sanctionné puisque la commission a décidé le « gel » de son indice d'avancement d'échelon pour deux ans. « Une punition légère qui vaut avertissement...
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