« C'est l'excitation de fin de campagne. » Voilà comment les collaborateurs de Nicolas Sarkozy justifient la mine réjouie de leur chef en vadrouille dans le Beaujolais puis dans la grande banlieue lyonnaise ce mercredi 9 novembre. Pourtant, à entendre l'ancien président évoquer d'une voix guillerette la victoire de Donald Trump dès sa sortie du train, difficile de ne pas croire que l'élection américaine résonne à ses oreilles comme une berceuse cajoleuse.
C'est une belle journée.
En meeting à Meyzieu, le numéro deux des sondages a d'abord écouté ses lieutenants s'enthousiasmer pour la victoire trumpiste. « Décidément, c'est une belle journée, a introduit Philippe Meunier, député du Rhône. J'ai été réveillé ce matin par une bonne nouvelle provenant des USA : les Américains déterminés face à tous les donneurs de leçons qui nous disent quoi penser et surtout pour qui voter. » Applaudissements garantis. Après lui, c'est le député Philippe Cochet qui a raillé les instituts de sondage devant une salle ravie. Seul Laurent Wauquiez, le président de la région, a fait l'impasse sur la nouvelle du jour, se contentant de clamer : « Face à Trump et à Poutine, nous aurons besoin d'un président qui a une voix forte. »
C'est curieux, les ...
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