Benoît Hamon, candidat du PS à l'élection présidentielle, s'est livré ce mercredi à une opération séduction au salon des entrepreneurs.
Salon des entrepreneurs : Benoît Hamon en opération séduction
Entouré de plusieurs dizaines de journalistes, Benoît Hamon a arpenté pendant deux heures ce mercredi les allées du salon des entrepreneurs à Paris, s'arrêtant à de multiples stands et se livrant volontiers à des selfies avec les visiteurs. En pleine opération séduction, le candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle a entre autres insister sur la nécessité, selon lui, de « cibler les aides » sur les entreprises « qui en ont le plus besoin ». Avant d'assurer, devant les journalistes, qu'il ne s'agissait pas pour lui « de donner des gages ».
« Je pense qu'il faut les cibler les baisses de charges »
« Ici, c'est le salon des entrepreneurs, il y a toutes celles et ceux qui, à un moment, ont eu une idée, à partir de cette idée vont créer une activité, de la richesse. Ce qui m'importe, c'est de constater où se situent les blocages qui freinent l'entrepreneuriat, où se situent les verrous qui là encore bloquent, quelles sont les aides qui sont efficaces, quelles sont celles qui ne le sont pas », a-t-il déclaré. « Je pense qu'il faut les cibler, là où il y en a le plus besoin, les concentrer, et là où certaines ne se justifient pas, ne plus les mettre en oeuvre », a répondu le candidat, interrogé sur les baisses de charges réclamées par les entreprises. Benoît Hamon a notamment proposé de conditionner le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) à la création de postes, à la réduction du temps de travail ou à des progrès écologiques.
« Ne pas arroser le sable »
« Les dispositifs généralistes qui considèrent qu'une PME qui se monte doit bénéficier du même niveau de cotisations sociales qu'une grande entreprise de la pharmacie, ou qu'une grande banque, je pense que ça n'a pas de sens », a ajouté la candidat à l'Elysée, avant de souligner : « Je pense qu'il faut concentrer les aides là où les besoins se font sentir mais (…) ne pas arroser le sable, parce que c'est de l'argent public, et l'argent public doit être bien utilisé et être placé là où en a le plus besoin. » Et le socialiste de conclure dans une dernière phrase séduisant : « Moi je m'intéresse aux entreprises qui sont les entreprises qui créent de la richesse, sont bienveillantes, s'inquiètent de l'impact de la création de richesses sur l'environnement. »
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