On croit la fonction publique rigide et on pense que les enseignants ont l'égalité chevillée au corps. Un rapport vient bousculer ces idées reçues en mettant en lumière les très fortes disparités qui règnent parmi les quelque 750 000 enseignants du secteur public. Près de 65 000 euros par an séparent le salaire le plus bas d'un professeur des écoles de la rémunération la plus élevée d'un professeur de chaire supérieure ! Des écarts qui s'expliquent par les niveaux d'enseignement et les différents corps, mais pas seulement. Ils se ressentent à l'intérieur même de ces corps, et l'ancienneté représente un avantage décisif.
Concernant les salaires bruts, la moyenne annuelle des titulaires du secteur public s'élève à 35 400 euros, les primes correspondant à 10,6 % du total. Mais dans le détail, cette moyenne ne correspond pas à grand-chose. Ainsi, le premier degré, c'est-à-dire le primaire, souffre d'une différence dans les traitements très importante : les rémunérations du personnel enseignant du second degré (39 200 euros, dont 14,6 % de primes) dépassent celles du premier (31 280, dont seulement 5 % de primes). Le primaire parent pauvre
Parmi les trois corps d'enseignants ayant les plus bas salaires, l'enseignement du premier degré truste les deux plus basses marches du podium. En effet, c'est d'abord les instituteurs qui sont les moins rémunérés avec une moyenne brute de 29 835 euros, 6 800 euros séparant les 10 %...
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