Ce 15 mars 2016 vers 14 h 30, des enquêteurs belges et français remontent la rue de Dries à Forest, dans la périphérie de Bruxelles. Le dispositif policier est important, mais pas excessif : les autorités s'attendent à trouver une planque vide. Soudain, une pluie de balles s'abat sur eux à travers la porte de l'appartement qu'ils venaient perquisitionner et deux suspects s'enfuient par le toit, couverts par les tirs. La réplique est immédiate, le quartier bouclé. Des hélicoptères survolent les lieux. Quelques heures plus tard, les forces d'intervention belges donnent l'assaut. Mohamed Belkaïd, alias Samir Bouzid, un des coordinateurs des attentats de Paris, est tué. C'est lui qui, le 13 novembre 2015, avait reçu le dernier SMS des assaillants du Bataclan : « On est partis, on commence. »
Des traces ADN et des empreintes génétiques appartenant à Salah Abdeslam sont retrouvées dans l'appartement. Se pourrait-il que l'auteur présumé des attentats du 13 novembre, celui dont on avait retrouvé la ceinture d'explosifs dans une poubelle, le seul kamikaze de Paris encore en vie, soit un des hommes ayant pris la fuite par les toits ? Trois jours plus tard, le 18 mars 2016, l'hypothèse se vérifie. Salah Abdeslam est interpellé à Molenbeek-Saint-Jean, à l'issue d'une cavale de trois mois.
En procédant à une fouille minutieuse de la planque de Forest, les enquêteurs belges mettront la main sur plusieurs...
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