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Rubygate : Berlusconi se sort du bunga-bunga
information fournie par Le Point 19/07/2014 à 15:02

L'histoire est à réécrire. Silvio Berlusconi n'est pas un presque nonagénaire, érotomane à la limite de la pédophilie, abusant de ses fonctions pour ses affaires privées. Ainsi en a décidé la cour d'appel de Milan en absolvant vendredi l'ancien Cavaliere dans le procès "Ruby". L'affaire, qui a passionné la presse du monde entier, date du 27 mai 2010. De Paris où il est en mission officielle, le président du Conseil téléphone au commissariat central de Milan pour s'enquérir de l'arrestation d'une jeune Marocaine, Karima El Mahgroub, alias Ruby, arrêtée pour vol. Affirmant que la jeune femme est une nièce du président Moubarak, il demande qu'afin d'éviter un incident diplomatique avec l'Égypte, elle soit relâchée et confiée à une personne de sa confiance. Les fonctionnaires obtempèrent et Ruby est libérée la nuit même. Des écoutes illégales L'épisode conduit le parquet de Milan à mettre Silvio Berlusconi en examen pour abus de pouvoir. Mais l'enquête qui suit révèle que l'ancien Cavaliere entretient un groupe d'une quinzaine de jeunes femmes. Rémunérées tous les mois, habitant gratuitement toutes dans le même immeuble, recevant de somptueux cadeaux, ces jeunes femmes animent les soirées du président du Conseil qui se terminent par le rituel "bunga-bunga" à base de lap dance, strip-tease et "plus, si affinités". Pour les magistrats, nul doute qu'il s'agit de prostitution. Et comme Ruby a participé à plusieurs bunga-bunga...

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