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Rire du nazisme pour le combattre
information fournie par Le Point 18/08/2017 à 14:55

Combattre le nazisme en le tournant en dérision : c'est la méthode employée, avec succès, par Wunsiedel, raconte le New York Times . Pendant des décennies, ce village allemand situé près de la frontière tchèque et dont est originaire Rudolf Hess, un cacique du IIIe Reich, a accueilli à son corps défendant un important défilé de néonazis. Pour s'y opposer, des contre-manifestations étaient fréquemment organisées. Mais sans succès.

En 2014, la municipalité décide de changer de tactique et lance la campagne « Droite Contre Droite » : pour chaque mètre parcouru par les manifestants d'extrême droite, 10 euros sont offerts à une association qui aide d'anciens membres de groupuscules à sortir du radicalisme politique. Environ 10 000 euros sont ainsi récoltés chaque année.

Finies, donc, les huées : les manifestants d'extrême droite sont désormais encouragés. À la fin de leur parcours, une banderole les remercie pour leur contribution au combat antifasciste et des confettis sont jetés. Des messages ironiques jalonnent aussi leur marche : « Si le Fuhrer savait » ou « Mon repas ! » (au lieu de « Mon combat ! », le livre-programme d'Adolf Hitler), clame une pancarte sur laquelle sont représentées des bananes.

Deux fois plus efficace

Quelques jours après le drame de Charlottesville, la stratégie adoptée par Wunsiedel suscite l'intérêt outre-Atlantique, où...

2 commentaires

  • 18 août 17:44

    on ferait mieux de rire de l'islam, 14 siècles de guerre entre sunnites et chiites


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