Ce n'est certes pas une surprise, mais l'utilisation par Manuel Valls du 49.3 pour faire passer la loi travail n'en est pas moins un nouvel aveu d'échec pour le chef du gouvernement, obligé une nouvelle fois de passer en force face à l'hostilité de sa propre majorité. Un épilogue qui ne satisfait guère que Le Figaro, qui fait part de son soulagement mais constate « le naufrage politique » du gouvernement et fustige « un grand désastre ». « Après cinq mois de manifestations, de blocages et de violences, il était temps que cesse ce grand manège, fût-ce au prix de l'article 49.3 », écrit Gaëtan de Capèle. Mais, ajoute-t-il, « que de temps et d'énergie perdus ! Sur la forme comme sur le fond, la loi travail est un naufrage politique ».
Et l'éditorialiste de s'interroger : « Que reste-t-il au bout du compte de cette loi censée créer des milliers d'emplois ? La possibilité limitée, encadrée, millimétrée de signer des accords d'entreprise nouveaux et une définition un peu plus précise du licenciement économique. Pour le reste, elle ajoute une nouvelle et épaisse couche de contraintes et de complexité dans le droit du travail. (...) Désordre dans tout le pays, crise politique à gauche. La grande réforme du travail restera peut-être comme le grand désastre d'un quinquennat qui prétendait agir pour l'emploi. »
Le PS, « un astre mort »
La charge est évidemment tout...
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