Le réveil a été difficile pour le gouvernement au lendemain de l'annonce de François Hollande de « clore le débat constitutionnel ». Quatre mois de tergiversations qui ne mèneront ni à la réunion du Congrès ni à l'inscription de la déchéance de nationalité et de l'état d'urgence dans la Constitution.
Ce matin sur RTL, Manuel Valls a voulu régler ses comptes. Le Premier ministre a regretté « la petite politique politicienne [qui] a eu raison de la grande », accusant la droite sénatoriale et les frondeurs du Parti socialiste d'avoir torpillé le projet de loi : « Au Sénat, la droite a bloqué la révision, alors qu'un accord était possible et qu'elle était favorable à la déchéance. Une partie de la gauche préférait l'échec plutôt que de voter une déchéance pour un terroriste ! Pas un binational ni un Français. Un terroriste ! »
« Que chacun se reprenne ! »
Sur ce dossier, Manuel Valls réfute l'idée que l'autorité du président ou du gouvernement ait été mise à mal. Ce sont plutôt les parlementaires qui n'ont pas été à la hauteur. « C'est bien le problème des députés : dans ces temps difficiles, il ne faut pas être brinquebalé [...], il faut être solide. Que chacun se reprenne ! » a taclé le Premier ministre.
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