D'un côté une centaine de militants d'extrême droite défilant à Calais, entourés de nombreuses forces de police, et face à une presse venue en nombre. À la suite de cette manifestation anti-migrants interdite et clairement xénophobe, cinq d'entre eux ont été interpellés et seront jugés en comparution immédiate dès lundi, à commencer par l'instigateur présumé de la manifestation, le général Piquemal, ancien patron de la Légion étrangère.
De l'autre, un défilé carnavalesque pour protester à la fois contre l'état d'urgence et le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Mais encore une fois, la manifestation censée être pacifique a été gâchée par une poignée de casseurs en fin d'après midi. Résultat : un centre-ville rennais saccagé, malgré une forte présence policière, étonnamment passive selon les riverains, et surtout chargée de sécuriser les bâtiments officiels, à commencer par l'hôtel de ville. Et aucune comparution immédiate.
Un centre-ville ravagé
Bilan de la journée : « Les Rennais découvrent les dégâts, titre ce dimanche le quotidien Ouest France
. » « La stupeur se mêle à l'incompréhension ce matin sur les visages des Rennais qui découvrent les vitrines taguées, parfois brisées, les slogans inscrits à la peinture sur le bitume et sur les murs des immeubles. » « Au final, cinq...
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